Saveurs du Japon (plaisirs gourmands de l’été 2010)
Comme certain(e)s d’entre vous l’avaient peut-être compris, ce blog était un peu en sommeil du fait des vacances comme beaucoup. Et celles-ci m’ont menée au Japon, pays que j’adore et qui me passionne, notamment sur le plan culinaire. Une nouvelle fois, nous nous sommes régalés d’aliments connus et de mets inconnus, ce qui n’enlève rien au plaisir gustatif qu’ils procurent. Je ne peux pas rendre compte de tout ce que nous avons goûté (ou eu envie de manger, car il y a une telle masse d’aliments qu’il ne peut être question de tous les goûter !).
Les vedettes du voyage
Il fait vraiment très chaud au Japon en été (et très beau) et, pour avoir un temps un peu plus doux, nous avons poussé jusqu’à l’Hokkaido, l’île la plus au Nord du Japon. Le poisson y est d’une fraîcheur extrême et nous y avons mangé de merveilleux sushis, peut-être parmi les meilleurs qu’on peut manger au Japon (et impossible malheureusement de trouver un équivalent en France) : des sushis au restaurant mais aussi du poisson cru, des oeufs de saumon, des oursins d’une douceur inouïe, et cela parfois dès le petit déjeuner au marché aux poissons de Sapporo ou d’Hakodate.
Manger du poisson et des crustacés n’était pas une surprise mais on a aussi découvert que la spécialité estivale de la région, pas trop dépaysante, était le melon, proposé à toute heure : il parait très mûr de texture mais il est toujours impeccablement à point et sucré. Un régal, qu’on trouve aussi bien au marché en part pré-découpée à manger sur le pouce, que dans les dîners de « ryokan » (auberge traditionnelle) ou décliné en jus, glace, bonbon, …
Une autre constante de notre voyage a été le dadacha-mame : une petite fève verte dans une cosse, délicieuse à l’apéritif, cousine proche d’un aliment qu’on commence à connaitre en France, l’eda-mame (on en trouve dans les épiceries japonaises et même depuis quelque temps chez Picard).
Et bien sûr, omniprésent, le riz (sauf quand on mange un repas à base de pâtes !) et notamment l’excellent riz de la variété koshi-hikari, d’une blancheur nacrée, produit dans la région de Niigata, dont nous avons traversé les grandes étendues vertes.
Les grands classiques nippons
Au menu, il y a eu aussi bien sûr les grands classiques dont on se lasse pas :
– Les tempura, notamment délicieuses quand elles sont à base de légumes avec une très fine couche de pâte. Leur composition varie car elles utilisent souvent des légumes locaux et de saison. Exemple : les pousses de bambou.
On trouve aussi très souvent le duo « tempura soba », avec des soba servies froides en ce moment.
– les yakitori,
– des gyoza (raviolis) frais et goûteux,
– le thé, souvent froid, mais parfois aussi un matcha
Le plaisir des yeux
Comme je l’ai déjà évoqué, les Japonais accordent une grande importance à l’aspect visuel des plats et certains repas sont un régal pour les yeux avant de l’être pour le goût.
Autre fête pour les yeux, qui est un des grands plaisirs des gourmands qui se rendent à Tokyo : déambuler dans le sous-sol de grands magasins, dévolu à la nourriture sous toutes ses formes. Cela regorge de produits frais, de spécialités japonaises (miso, algues, …), de toutes sortes, de plats de traiteur tous plus appétissants les uns que les autres. Et, si on y va en fin de matinée, on peut goûter toutes sortes de mets et quasiment faire ainsi son déjeuner.
Les fruits sont traités comme des produits de luxe, et en ont parfois le prix, mais ils sont délicieux.
Une cuisine de saison
Les Japonais sont très respectueux des saisons et leur cuisine s’adapte à l’été. Ainsi, on peut souvent avoir une petite gelée fraîche à la place d’un gâteau, en accompagnement d’un thé par exemple.
La gelée est d’ailleurs utilisée aussi dans les plats salés et a un effet rafraîchissant bienvenu. Par ailleurs, les Japonais adorent les glaces, c’est donc un de leurs grands plaisirs d’été, avec la bière : il y a des « beer gardens » partout et des bars à bière branchés où le
s gens font la queue sous le soleil pendant des heures). Et, très souvent, on nous offre à boire dans les boutiques : du thé glacé ou du mugicha (boisson à base d’orge).
Et un des grands plaisirs de ce voyage culinaire, c’est la variété, qui permet de ne pas ressentir de lassitude ou de manque de ses aliments habituels.
Oh ! Mon Dieu ! Les photos ! Je crois que je vais craquer… Surtout pour les tempuras aux légumes et le riz koshi-hikari qui coûte une petite fortune et que je n’ai pas encore osé acheter. Ce qui me passionne, c’est non seulement le côté visuel des plats japonais, mais également leur simplicité tout en veillant à ce que tout soit équilibré. Merci infiniment de nous faire partager votre voyage. J’en ai le coeur serré, mais j’espère bien qu’un jour, je pourrai à mon tour m’y rendre. Le thé vert bien-sûr devait être excellent !
Ces photos sont succulentes !! Elles me donnent très envie de manger des sushis biens frais !! Je crois que samedi matin j’irai faire un tour au marché pour humer l’étal du poissonnier !!
@ Julie, merci pour votre enthousiasme quasi-nippolâtre ! Concernant le riz, rassurez-vous, on peut faire un très bon riz « japonais » avec du riz rond d’origine espagnole, italienne, … Le plus important est de le préparer à la japonaise : notamment bien laver le riz jusqu’à ce que l’eau soit claire, le laisser sécher, le laisser reposer un peu dans l’eau de cuisson avant de le cuire.
@ noldenol, merci beaucoup pour votre commentaire gourmand et bonne visite chez le poissonnier !
Hello, moi qui adore la cuisine japonais et qui suis tous les jours à l’heure du de rue Ste anne, alors là , vous me faites rêver. je peux ressentir en voyant vos photos, l’onctuosité et le fondant du sashimi saumon 🙂
Je n’ai jamais réussi à le faire bien avec du riz rond italien (seule origine en magasin bio), mais je l’avais plutôt bien réussi avec du riz complet basmati. Vous auriez par hasard une bonne marque de cuiseur à riz ? J’en avais acheté un il y a de cela deux ans chez les Frères Tang, mais il a malheureusement rendu l’âme au bout d’ un mois. Comme j’en fais beaucoup, le cuiseur à riz me faciliterait la vie !
@ Lydia, ravie que cela vous fasse saliver ! bon appétit nippon !
@ Julie : si vous utilisez du riz basmati, cela peut être très bon mais cela n’a pas grand chose à voir avec du riz à la japonaise. On trouve du riz de type japonais venant d’autres pays (donc beaucoup moins cher) dans les épiceries japonaises (Kioko, Ace,…). En ce qui concerne les rice-cookers, cela s’est beaucoup développé en France depuis quelques années chez les marques d’électroménager traditionnel et j’ai pour ma part un cuiseur à riz Seb. Bien sûr, cela reste basique face aux rice-cookers japonais pleins de boutons, programmables, …. Pour info, on peut sans problème faire un très bon riz japonais dans une casserole en suivant les mêmes étapes.
Je sais bien. Je n’utilise que du riz japonais si je veux réellement que cela s’y rapproche au mieux. Et je le réussis très bien à la casserole. Cependant, j’en mange tellement que j’aimerais investir dans le côté pratique. En faire la veille pour qu’il soit prêt pour la journée du lendemain. Merci pour la marque, je vais aller y jeter un oeil aujourd’hui.
Chère Ariane,
je vois et je savoure des yeux ces quelques extraits de moments de plaisir !
Qu’il est rafraîchissant de partager ces plats. On t’envie et donc on souhaite avoir plus de détails.
A suivre ! 😉
Hello Xavier, merci beaucoup, ce fut effectivement de forts bons moments et j’espère que tes vacances furent également plaisantes et gourmandes. A bientôt !
Ariane, ces photos sont tout simplement cruelles… J’en bave et c’est très mauvais pour les ordinateurs…. Mais je crois que je vais retourner très vite faire quelques courses et cuisiner quelque chose dans cet esprit…. A bientôt !
hello Catherine, je suis vraiment désolée de te faire ainsi du mal 😉 Bonne cuisine japonisante et à bientôt !