Stop à la culpabilité ! (je suis paresseuse, j’assume)
Stop à la culpabilité qui envahit trop de femmes qui ont l’impression qu’elles ne sont pas les modèles de perfection qu’elles imaginent devoir être. Et assumons notre quota de paresse.
OUI, je suis paresseuse, je suis comme toutes les femmes, je n’ai pas toujours l’envie ou le courage de passer des heures en cuisine même si je suis gourmande.
Alors, j’avoue :
– OUI, j’utilise parfois des légumes Picard déjà épluchés et découpés (surtout les oignons pour ne pas pleurer !). En plus, ils sont plus riches en vitamines et pas plus chers ;
– OUI, il m’arrive d’acheter de la salade en sachet par flemme de l’éplucher le soir à 20h. Et il y a des mélanges originaux très parfumés ;
– OUI, je me réjouis que mon conjoint soit un excellent cuisinier et prenne sa part des dîners de semaine, de sorte que je n’aie pas à cuisiner tous les jours ;
– OUI, je suis contente quand on fait un dîner pâtes, non seulement parce que j’adore ça mais aussi parce que c’est facile et rapide ;
– OUI, quand je fais de la soupe le dimanche, j’en garde pour le lundi soir et je ne suis pas mécontente que cela m’évite de cuisiner,
– OUI, j’ai un énorme stock de recettes mais ce n’est pas un soir de semaine que je vais me lancer dedans, je les garde pour le week end, et encore !
– OUI, quand une recette me plait, je regarde d’abord la longueur du texte et c’est un critère éliminatoire. Je ne suis pas une de ces cuisinières accro qui peuvent passer 4 heures à faire un gâteau multi-couche !
Mais je ne suis pas prête à tout quand même par paresse. En revanche,
– NON, je n’achète pas de plats préparés (sauf cas exceptionnel pour faire une expérience),
– NON, je ne me fais jamais livrer de pizzas, sushis, …
– NON, je ne vais pas au restaurant pour dépanner mais uniquement par plaisir.
Et vous, où se situe votre (éventuelle) paresse ? Et l’acceptez-vous ?
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J’achète de la salade déjà préparée depuis que je suis en France, faute d’avoir une essoreuse à salade (et d’en avoir acheté une!). Je suis d’ailleurs étonnée et ravie de la variété offerte en magasins. On mange parfois de la pizza surgelée et on en commande aussi (mon copain adore ça), mais j’avoue que je digère très mal les plats surgelés (les pizzas, c’est fini pour moi). Je cuisine quand j’en ai envie seulement, et il m’arrive très souvent de ne pas avoir envie du tout. Je n’arrive pas encore à déculpabiliser depuis que je vis à deux (c’est tout nouveau), même si je me dis que la culpabilité n’a pas sa place dans la cuisine ni dans nos estomacs. Et je retiens un commentaire de ce blogue d’une femme qui préfère manger une tranche de pain et du jambon pour le souper (pardon, le dîner) plutôt que des plats préparés : c’est effectivement beaucoup plus sain!
Je me reconnais totalement dans vos habitudes paresseuses ! Mais il m’arrive de faire livrer des sushis ou des pizzas pendant une soirée tarot avec des amis.
J’adore cet article, oui je me reconnais bien là et j’assume 😉
Evidemment je me reconnais à 99% dans cet article (pas de salade en sachet pour moi, mais le primeur en bas de la rue propose des pousses variées juste à laver…) Cependant ma culpabilité traine encore ici ou là, surtout en raison des enfants… Mais je me déstresse en pensant à leur adolescence et ce qu’inévitablement ils avaleront comme junk food… 🙂
@ Patricia, ne culpabilisez surtout pas, une femme qui travaille ne peut pas passer des heures en cuisine. Mais avec des placards et un congélateur bien remplis et un peu d’organisation, on peut manger simple, bon et varié au quotidien.
@ caroline, merci et je comprends tout à fait le côté pratique et convivial des plats livrés en ce genre de circonstances.
@ ilobento, merci beaucoup, ravie qu’on soit en phase sur ce sujet.
@ familysol, merci, comme souvent je crois, on est plutôt d’accord et ne culpabilisez pas, j’ai l’impression que vous faites déjà beaucoup pour proposer une alimentation plaisante et variée à vos enfants. Ce socle d’éducation alimentaire pourrait d’ailleurs ne pas les rendre trop accros à la junk food… Et rappelez-vous, la perfection n’existe pas !
J’ai à peu près le même niveau de paresse que celui que vous décrivez et en plus, il m’arrive de commander des sushis chez un délicieux traiteur japonais près de chez nous et pire ; je mange des plats préparés Picard le midi à la cuisine du bureau parceque je n’ai pas le courage de préparer un repas familial le soir ET mon déjeuner du lendemain et par dessus le marché, je ne culpabilise jamais !
merci Benedicte et il est normal de ne pas avoir l’énergie et/ou le temps de cuisiner pour le midi ET le soir. Mais vous pouvez de temps en temps faire de la « cuisine domino » comme je l’appelle, utiliser des restes du soir pour votre déjeuner du lendemain, mélanger une céréale et un reste de légumes, … Sans chercher à le faire tous les jours, cela serait sûrement une variation agréable au goût.
Oui, j’avoue que ma paresse me pousse aussi à cuisiner plus que nécessaire le soir et à utiliser les restes pour un de mes déjeuners de la semaine…
Bonjour Benedicet, je n’appellerai pas cela de la paresse mais de l’organisation…
pardon pour la faute de frappe, Benedicte
Je suis d’accord! Je ne sais pas si c’est culturel, mais c’est bien la première fois que je vois « paresse » et « culpabilité » associés au fait d’en préparer un peu plus le soir en prévision du lunch du lendemain. Aucune culpabilité ou paresse là-dedans, bien au contraire.
La salade en sachets déjà lavée (je n’ai pas d’essoreuse à salade et très honnêtement je déteste laver et essorer la salade, et je trouve qu’en sachet elle se conserve plus longtemps), la soupe en sachets (j’en ai déjà parlé plusieurs fois, ça c’est de la paresse à l’état pur mais c’est tellement pratique). Il y a aussi les salades toutes prêtes que j’achète de temps en temps pour le déjeuner alors que je pourrais très bien me la préparer à la maison, mais c’est juste que j’ai horreur de me charger pour aller au travail et que je préfère choisir « en direct » ce que je vais manger sans prévoir à l’avance. D’une manière générale, je n’emmène jamais mon déjeuner, même si parfois ce serait beaucoup plus économique et que ça permet de consommer les restes.
J’ai été éduquée dans la diabolisation des plats préparés (« tout ce qui n’est pas préparé à la maison à partir d’ingrédients bruts est mauvais au goût et pour la santé ») mais maintenant que je ne vis plus avec mes parents, je n’ai pas retenu ce principe. Dans ma vie, je suis souvent en train de chercher du temps pour moi-même, et cuisiner n’est pas une de mes priorités donc j’essaie de gagner du temps en sautant des étapes, que l’industrie agroalimentaire fait à ma place, comme laver ma salade. Je ne m’en sens pas coupable, c’est juste que parfois, c’est vrai que je pourrais économiser un peu en mettant plus la main à la pâte.
@ Patricia, , tout à fait d’accord et je pense que c’est pareil partout.
@ Estel, merci de votre témoignage. Peut-être pourriez-vous une fois de temps en temps apporter votre déjeuner, faites l’expérience, non seulement c’est économique mais c’est bien meilleur ! Et si on part des restes, ce n’est pas très long.
Pas tout à fait d’accord sur tout, j’avoue que je ne suis pas emballée par les légumes surgelés et que la salade en sachet me laisse perplexe, mais ça fait tellement longtemps que je n’en ai pas mangé que je ne peux juger du goût. Je me laisse souvent tenter notamment le midi par des plats tout préparés mais uniquement chez mon charcutier-traiteur qui nous offre tous les midis un choix de plats excellents. La dernière fois que j’ai mangé de la soupe en brique, j’ai trouvé ça franchement mauvais. Donc quand je suis paresseuse, je me régale plus facilement avec un bon morceau de fromage, des sardines en boîte, un plat de pâtes ou une conserve d’excellente qualité. Et le restaurant est un de mes grands plaisirs mais pour manger des choses différentes de ce que je sais faire. Dans certains cas, la paresse est un art de vivre et les fourmis me laissent songeuses.
Bouton d’or, je ne prétendais pas définir ce qu’il faut faire, je donnais juste des exemples de paresse et on n’est pas du tout obligés d’aimer la salade en sachet ! Toutefois, d’accord avec vous, il y a quelques années, il y avait très peu de choix et elle était dure et sans goût. On trouve aujourd’hui des mélanges parfumés et variés (mâche, roquette, épinard, …) : il y en a pour tous les goûts, cela dépanne vraiment en semaine quand on n’a pas le temps de faire les courses et alors, ce sera meilleur qu’une salade défraîchie qui est restée toute la semaine au frigo…
Mes dernières expériences de soupe en brique datent d’il y a plus de 15 ans mais je crois, d’après ce qu’on me dit, qu’il y a des soupes pas mal au rayon frais, en bouteille, … et en surgelé. Vos idées de paresse me sont tout à fait sympathiques aussi. Et on peut sans doute être un peu cigale un peu fourmi selon les jours, non ?
Ariane, je n’ai pas lu votre post en pensant que vous définissiez ce qu’il faut faire mais bien comme des exemples, certains dans lesquels je peux me reconnaître, d’autres un peu moins. Et bien sûr, nous sommes cigales et fourmis mais j’avoue que les gens toujours en mouvement me fatiguent un peu, j’aime bien ceux qui savent se poser pour lire un bon bouquin, réfléchir, se dorer au soleil …. mais nous ne sommes pas tous les mêmes et c’est tant mieux.
Merci bouton d’or, c’est important en effet de savoir ne rien faire, ne pas être dans la sur-activité mais savoir se poser sans culpabiliser