Stress, émotions et nourriture, un lien à comprendre
Il y a quelques jours, j’animais un atelier sur le thème « Je mange quand je suis stressé(e), que faire ? ». On met beaucoup de choses sous le vocable stress et le contenu de cet atelier dépend beaucoup des participant(e)s. Finalement, il arrive souvent qu’on parle de tout ce qui fait manger, autre que la faim. il peut s’agir de grignotage machinal, du besoin d’une pause au cours d’une journée de travail très dense, ou de s’apaiser face à diverses émotions désagréables.
On a beaucoup parlé de ce dernier aspect cette fois. En effet, manger est souvent une solution bien utile face à diverses émotions qu’on ne veut pas trop affronter. On mange pour se réconforter, se récompenser, calmer une angoisse, … Pourquoi pas de temps en temps : on mange une douceur et on se sent mieux. Le problème, c’est que souvent, quand on est au régime ou qu’on se restreint pour contrôler son poids, on culpabilise d’avoir mangé un « mauvais aliment », et cela ajoute encore au mal-être. De plus, les émotions doivent avoir leur place et on peut apprendre à les reconnaitre et les accepter, sans avoir besoin du soutien de la nourriture.
Merci beaucoup aux participantes pour leur partage sincère et j’espère avoir pu leur donner quelques pistes pour avancer sur le chemin de la sérénité alimentaire.
« machinal » : je viens en lisant ce billet de mettre le doigt sur cet adjectif qui colle effectivement bien à mon comportement alimentaire… c’est intéressant.
Bonsoir Léonie Canot : si on mange machinalement, on n’est attentif ni au plaisir gustatif, et on risque de le chercher ailleurs en re-mangeant, ni à la sensation de rassasiement, et on risque de manger au-delà de sa faim. Donc, il est souhaitable de manger consciemment !