Sola : plaisir délicat de tous les sens !
Je suis curieuse de nouveautés gourmandes mais je m’efforce de résister aux folies gastronomico-blogguesques. Je ne me précipite pas dans la dernière trouvaille des critiques gourmands, par exemple cette semaine, le nouveau restaurant Septime, dont toute la bloggosphère s’est emparé… Je préfère attendre que les choses se calment et suivre mes envies, mes préférences.
Ainsi, j’avais entendu parler de Sola, restaurant où la cuisine est à dominante française avec une légère touche nipponne. Il est tenu par un chef japonais, Hiroki Yoshitake, qui est passé par l’Astrance et la Kitchen Galerie : de belles références. Un restaurant ouvert fin 2010, monté en association avec le sympathique Youlin, qu’on avait croisé chez Guilo Guilo. La cuisine raffinée et le cadre japonisant me faisaient bien envie. Nous voilà donc en route pour le Vème arrondissement un soir. On a réservé pour le sous-sol, où on enlève ses chaussures comme au Japon. C’est fête et on a bien faim, on ne se refuse rien, on choisit le menu « Grande Dégustation » : deux entrées, deux plats, deux desserts et « autres petites choses ». On ne sait rien de plus et cela nous va, on est toujours prêts à être surpris et à découvrir de nouvelles saveurs. A partir de là, le ravissement commence. Tout n’est que beauté, parfums délicats, textures moelleuses et croquantes,… Récit en photos pour le plaisir des yeux :
Les amuse-bouche donnent le ton : soupe fenouil-pamplemousse merveilleuse d’équilibre et mini-toast de foie gras au miso à la texture crouti-fondante, miam !
Première entrée : bonite mi-cuite fondante, oeuf poché, volutes de radis croquantes et vinaigrette au radis
Deuxième entrée : couteaux, et sauce aux poivrons, un accord majeur, petites pommes de terre
Premier plat : filet de merlu impeccablement cuit, écume de moules parfumée, chou chinois et tempura de ciboulette croustillante
Deuxième plat : porc noir de Bigorre, tomate verte et moutarde, une belle harmonie
Premier dessert : granité de menthe, fruits rouges et crème au yuzu : aussi joli que rafraichissant
Deuxième dessert : une symphonie onctueuse en beige et blanc : crème au thé Earl Grey, glace au fromage blanc, sauce au thé au jasmin
Et ce n’est pas tout à fait fini, en conclusion : une bouchée au kinako aérienne.
On s’est régalés avec tous nos sens. A cela s’ajoute un beau cadre et un service adorable. Bref, une belle découverte : comme je le répète souvent, je préfère manger moins souvent au restaurant et me réserver pour de tels plaisirs.
Sola, 12 rue Hôtel Colbert, Paris Vème (ce menu Grande Dégustation 60 euros)
Ca donne envie, mais ma liste de restaus à tester est déjà trop longue.
Merci Bouton d’or, notez le dans un coin, cela en vaut la peine, et un jour peut-être… ?
La viande a l’air juste tendre à souhait. Rien à dire, la cuisine japonaise, niveau raffinement, c’est quand même bien autre chose que la bouffe chinoise.
Bonjour Lise, la viande était tendre en effet mais pour inof, le chef est japonais, il y a quelques touches légères notamment esthétiquement parlant mais c’est une cuisine française essentiellement. Pour info, deuxième repas assez décevant.
Ça donne vraiment envie. Même si le prix contraint à la modération, cela donne une bonne adresse pour les occasions particulières.
@Hotel pas cher, dans le même type de prix, je vous conseillerai plutôt le Galopin par exemple qui m’a davantage ravi les papilles ces derniers temps.