Traces de l’été : je « récolte » des graines germées
Cela fait pas mal d’années que j’apprécie les graines germées. Je les avais découvertes par hasard au gré de salades dans des lieux qu’on ne qualifiait pas encore de bobo… Puis je les ai retrouvées chez Cojean, notamment dans leur petit sandwich au thon qui m’a parfois dépannée.
Je les aime d’abord pour leur goût et leur croquant, même si je sais qu’elles sont censées être bonnes pour notre forme par leur richesse en nutriments. J’avais d’ailleurs écrit à leur sujet qu’elles étaient 4 fois B : Belles, Bonnes, Bio et Bien.
Jusqu’à présent, j’en achetais de temps en temps quand j’en trouvais. Mais il me semble que l’offre s’est clairement raréfiée après la « crise » qui les avait hâtivement mises en accusation en 2011. Et je constatais que j’avais parfois du mal à finir la barquette, que je l’oubliais, en gaspillais un peu. Je savais que les adeptes du bio et du tout « fait maison » faisaient eux-même germer des graines. Cela m’avait vaguement effleurée, sans suite.
Jusqu’à ce que je tombe sur un mode d’emploi simple et clair dans le dernier livre de Laure Kié, « Cuisine végétarienne ». Du coup, cet été, je me suis équipée d’un bocal ad hoc, d’un sachet de graines (de l’alfafa pour commencer, puis un mélange de trois graines différentes) et je me suis lancée.
Rien de compliqué : on laisse les graines tremper 24 heures, puis on les rince matin et soir. Et on attend… Pas longtemps, très vite, ça commence à pousser, on observe avec intérêt : petite joie de suivre jour après jour le phénomène naturel. Et au bout de 3 à 5 jours, c’est prêt, on rince et on déguste. Miam !
Tiens, d’ailleurs, on en parle dans le dernier Zeste magazine.
Bilan après deux mois :
– Les graines germées sont davantage présentes dans mon alimentation. J’en utilise plus souvent : dans une salade, une assiette composée, un sandwich, un jus… J’ai même « inventé » un en-cas délicieux : pain-beurre-graines germées.
– Peu à peu, je dose mieux pour ne pas gaspiller. Mais j’ai encore des petits soucis de timing, avec des moments où je n’en ai plus à disposition.
– Solution envisagée : acheter un deuxième bocal pour alterner la germination.
Et vous, vous avez développé des aspects du « fait maison » depuis cet été ?
Bonjour Ariane,
A la recherche d’un hébergeur pour créer mon blog, je tombe sur le vôtre, que je trouve très intéressant et sérieux.
Bravo.
Martine
Je fais aussi mes graines germées et je te conseille comme en-cas le ricotta/graines germées. 😉 Parfois je fais germer les pois-chiches avant de les transformer en falafels. Je parsème sur mes soupes (froides ou chaudes) et c’est un élément vert de mes assiettes.
Je n’ai pas développé particulièrement le fait-maison mais je fais déjà beaucoup moi-même : pains, pâtes à tartes/pizzas, confitures, yaourts/flans/crèmes, granola… sans parler des plats en eux-mêmes.
J’aimerais planter plus d’herbes aromatiques pour les avoir fraîches.
@Martine merci beaucoup et revenez quand vous voulez 🙂
@Sarah bravo pour toute cette énergie au service du fait maison !
J’ai lu un jour que faire germer des graines à la lumière leur faisait perdre beaucoup de vitamines (photosensibles ?) et qu’il fallait qu’elles germent dans l’obscurité – mais bon, je l’ai lu dans un magasin qui vendait des germoirs en terre cuite, justement… Je ne sais pas quel crédit accorder à cette information alors si jamais vous avez des infos à ce sujet…
Mais sinon moi aussi j’ai du mal à doser, à peine une cuillerée à café et je me retrouve avec un mini-champ d’alfafa, beaucoup trop pour moi !
@Milky pour ma part, elles sont à l’ombre et je n’ai pas entendu parler de ce problème. Lire ceci éventuellement http://www.cfaitmaison.com/germs/germination.html. Et mon alfafa n’est pas si productif !