Vive les fraises ou gardons une place pour les (très bons) desserts
Toute la semaine, le blog parle desserts et douceurs en réaction à l’énorme vague « Sans Sucre » dont vous avez peut-être entendu parler…
J’ADORE les fraises alors quand la saison commence, je me réjouis et me régale.
Je les aime nature quand elles sont tres bonnes, mûres et parfumées. J’en ai un peu moins cette année pour l’instant car il n’était pas évident d’en trouver de délicieuses à prix raisonnable…
Quand des personnes talentueuses la mettent au centre de leurs desserts, je suis forcément attirée. C’est arrivé deux fois la semaine dernière et cela a atteint des sommets de gourmandise.
Il y a eu un dessert tout fraise, en deux assiettes de Yannick Tranchant, le très créatif pâtissier de Neva Cuisine, qui fut une merveilleuse surprise tant il y avait de travail et d’imagination au service du goût : c’était beau, bon, plein de textures et de surprises (la photo ne dévoile pas tout…), une merveille ! Et j’avais pris soin de ne pas trop manger avant (deux entrées pas trop copieuses) pour pouvoir vraiment l’apprécier. Très gourmande de desserts depuis toujours, j’étais devenue un peu blasée ces dernières années car très souvent déçue car des propositions trop banales ou trop complexes. Ce pâtissier a vraiment réussi à me réconcilier en beauté avec les desserts de restaurants et je conçois toujours mon repas pour garder une priorité au dessert.
Il y a eu une très réussie pascade fraise-rhubarbe créée par le chef David Toutain invité du mois à La Pascade : il a pris cette invitation très à coeur, a fait beaucoup d’essais et le résultat est vraiment une très belle et bonne gourmandise, là aussi pleine de variations sur les textures, parfums, températures. Elle était juste un petit peu trop sucrée à mon goût. Je vais suffisamment souvent à La Pascade pour savoir qu’après une pascade salée, je n’ai plus forcément faim pour un dessert. Du coup, il m’est arrivé d’aller y goûter (un des rares endroits ouverts non stop du déjeuner au diner). Cette fois, on y déjeunait et j’ai proposé à Monsieur qu’on partage une pascade salée (tout à fait délicieuse : avocat-crevette-feta-tomate…) pour garder la place d’une sucrée. Ce qui fut fait et a permis de pleinement savourer cette douceur.
Pour ma part, j’ai préparé dimanche un petit dessert beaucoup plus simple avec des fraises de plein champ d’un maraîcher des Yvelines (trouvées chez Terroirs d’Avenir, fournisseur de bons produits) : des simili-tartelettes avec des sablés, de la chantilly maison et des fraises : l’accord était délicieux.
Et vous, comment aimez-vous les fraises ?
La Pascade, 14 rue Daunou, Paris 2eme
Neva Cuisine, 2 rue de Berne, Paris 8eme
En tarte ! Mais à la façon de ma grand-mère : pâte brisée maison (pas très compliqué à faire et tellement bon), qu’on cuit un peu au four, puis on met les fraises et un peu de sucre, et on cuit de nouveau, doucement, pas trop longtemps. On laisse refroidir avant de déguster. Les fraises sont fondantes, le jus imprègne la pâte, c’est un délice (très bon complètement froid le lendemain également).
En Pavlova ! J’en fais régulièrement à cette saison, et vendredi j’en ai fait une variation selon une recette de Nigella Lawson, un « Layer Cake »où la meringue cuit sur une base de biscuit. Miam !
Il y a aussi le bavarois aux fraises qui est quelque chose de délicieux.
Je ne suis pas ce qu’on appelle ici un « bec sucré », du coup les desserts aux fruits m’intéressent souvent plus que les autres.
@Hélène merci de cette suggestion, a priori, je n’aime pas trop les fraises cuites mais cela donner vraiment envie d’essayer 🙂
@La semaine d’une gourmette merci pour ces suggestions gourmandes !
En Eton Mess (pavlova de « feignasse » ou destructurée) : avec les grosses meringues de la boulangeries émiettées et de la crème fouettée à peine sucrée !
Les fraises je les adore 🙂 surtout en tartes mais aussi en sorbet !
Je les aime coupées en morceaux pas trop petits, avec un peu de sucre en poudre et une cuillerée à soupe de vinaigre balsamique. Elles rendent leur jus dans le vinaigre qui forme alors un sirop acide (si, c’est possible). On le fait au début du repas et elles sont prêtes pour le dessert. Une vraie recette de ménage, faite à la lure-lure comme on dit chez moi. Rien de la pâtisserie de précision, juste la mesure qui se transmet de l’enfance, qui transcende le goût de la fraise pour moi qui déteste tous les trucs à la fraise (je n’aime que la fraise fraiche).
Et c’est déjà la recette qui préfèrent mes 3 monstres, qui, comme moi, se damneraient pour le fond du saladier, là où il reste du jus, maman.
@Jessica c’est peut-être un peu paresseux (quoique…si on fait la meringue) mais c’est délicieux, c’est l’essentiel, non ?
@Dellydiet oh oui !
@Virginie excellent !