Aller au restaurant à Marseille, Paris et ailleurs (revoir la mer 3e épisode)
Cet été, j’ai pris quelques vacances mais suis restée à Paris. A l’exception d’une très courte escapade à Marseille en solo début août. J’avais de bons souvenirs de mes derniers (courts) séjours à Marseille et j’avais envie d’y retourner. Envie de quitter Paris, envie d’une ambiance plus méditerranénne après la Normandie, envie de mer encore, envie de retrouver ou découvrir quelques lieux gourmands. Je suis partie deux petits jours en solo car Monsieur ne souhaitait pas m’accompagner, pas fan de cette ville. J’ai adoré ce court séjour et j’y repense ces derniers jours à la lumière des récentes mesures covidiennes que subissent les restaurants.
A Marseille, j’ai adoré, comme à chaque fois, me balader longuement le long de la corniche en bord de mer, et cette fois, en plus, m’y baigner avec délice, la météo s’y prêtant. Je me suis baignée à la plage des Catalans, dans deux ambiances différentes (la foule de l’après-midi, respectant toutefois la distanciation, la tranquillité du petit matin). Cela m’a fait sentir quel bonheur ce serait d’habiter en bord de mer, surtout une mer se prêtant à des bains une large part de l’année. Je repense à ce propos au merveilleux livre de Chantal Thomas, Souvenirs de la marée basse. Et j’ai beaucoup beaucoup marché,
Je ne me suis pas privée de (très) bien manger aussi. Je suis retournée à la Mercerie. J’avais un fantatisque souvenir d’un repas que j’y avais fait, je courais donc le risque d’être déçue en y retournant. Eh bien, pas du tout, j’ai été fort bien accueillie et j’ai adoré mon dîner de bout en bout, malgré la situation sanitaire impliquant distances et personnels masqués.
J’ai fait un savoureux déjeuner chez Yima, que j’avais envie de découvrir depuis un moment, j’ai beaucoup aimé cette cuisine très goûtue et végétale et l’ambiance sympathique, conversant avec mes voisines qui étaient des habituées.
J’ai fait quelques emplettes à l’épicerie L’Idéal ; j’ai dû me retenir pour ne pas trop charger mon petit bagage !
J’ai découvert la boulangerie Painpan (malheureusement sans voir Rémy Ceresola, le boulanger qui m’avait donné enfin l’envie de me lancer dans le pain au levain via Instagram pendant le confinement). Je n’ai évidemment pas pu repartir sans un peu de bon pain sous le bras.
J’ai aussi paressé en contemplant la mer, sur le fort agréable « rooftop » de l’hôtel des Bords de mer (à défaut d’y séjourner !).
A Marseille à Paris et ailleurs, j’aime donc aller au restaurant. J’aime découvrir des cuisines originales, manger des plats très différents de ceux que je prépare moi-même, passer un bon moment dans une ambiance agréable. En cette période si étrange et incertaine, je continue et vais continuer à y aller. Je n’ai pas peur. La météo n’étant certes plus aux terrasses, je privilégie autant que possible des restaurants qui respectent des règles de distanciation adéquates et une certaine aération de l’espace. Cela dans la limite de mon emploi du temps (je suis souvent en consultation à l’heure du déjeuner) et de mon budget bien sûr. Les restaurants indépendants, déjà fortement fragilisés par le confinement et le protocole sanitaire, se trouvent maintenant confrontés pour plusieurs semaines au couvre-feu. Ils sont obligés de supprimer le dîner ou essaient de l’avancer. Mais y a-t-il beaucoup de personnes disponibles (et ayant envie de diner) à 18h00 ou 18h30 dans les grandes villes, notamment Paris ? Vont-ils tenir ?
Et vous, allez-vous au restaurant actuellement ?
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