Aubergine d’ici et d’ailleurs…
Je vous parlais récemment de Marché sur l’eau et des achats de légumes que j’y avais faits, d’origine locale. Après les tomates, je me suis occupée des aubergines. J’étais contente d’en avoir des blanches et des rondes, qu’on ne trouve pas si souvent. Et c’est vraiment un légume qui se prête à des déclinaisons multiples, connu quasi-universellement me semble-t-il. Ainsi, au Japon, on trouve de toutes petites aubergines toutes douces et on prépare notamment des aubergines au miso qui sont un pur délice. Je n’ai pas voulu faire très compliqué et j’ai préparé deux variations : d’abord, avec la blanche, des aubergines marinées avec huile d’olive et basilic, quelque chose d’assez méditerranéen. Avec la ronde, une sorte de caviar d’aubergine, où la purée d’amande remplace l’habitel sésame, plus proche d’une tradition moyen-orientale. Les deux se sont avérés délicieux et ont composé une assiette dînatoire avec des tomates, du jambon cru, un peu de mozzarella de bufala.
Pour celles qui me restaient, j’ai eu l’idée de consulter un livre qui est pour l’instant peu sorti de ma bibliothèque, pour des raisons mystérieuses : « La bonne cuisine bon marché bonne pour la santé » de Gérard Vives. J’ai pensé à lui car il est classé par aliment, ce qui pouvait être un gain de temps. J’ai donc trouvé un tagine d’aubergines confites fort appétissant pour lequel il me semblait avoir tous les ingrédients (oignon, ail, tomates, pignons, basilic, persil, miel). Mais je découvre, un peu tard, qu’il me manque le ras-el-hanout, que je croyais avoir dans mon étagère à épices. Pas de panique, passons d’un continent à l’autre, je m’empare du Garam Masala, conçu par la paire Beena-Roellinger, en me disant qu’il fera sûrement bon ménage avec des aubergines (Beena, j’espère que tu ne m’en voudras pas de cet usage fantaisiste ;-)) Le tout mijote et embaume. Résultat : une assiette moelleuse et ultra-parfumée.
Et vous, d’où viennent vos plats d’aubergines ?
j’achète mes aubergines au marché quand je pense à y aller, sinon chez l’arabe d’en bas qui se fournit, lui, au marché tous les jours (c’est donc comme si j’y allais moi même non ?)
et pour la cuisine, je les prépare soit en plat italien, ou du maghreb ou moyen orient, toujours avec l’une ou l’autre épice …
bonne journée !
Le « caviar d’aubergines » : pulpe d’aubergines cuites au four ou, encore mieux, au barbecue, hachée finement et mélangée avec soit de la mayonnaise maison soit juste de l’huile d’olive. Ca donne une espèce de purée style hoummos. En Roumanie on mange ça quotidiennement, notamment au petit-déjeuner, ça se tartine. Si les aubergines sont cuites au barbecue plutot qu’au four elles ont un goût de feu de bois et c’est absolument délicieux.
Mon plat d’aubergine vient de ma grand mère : le caviar d’aubergines.
Le meilleur de tous ceux que j’ai jamais dégusté; malgré tout l’amour que je
mets dans la préparation je crois que je n’égalerai jamais celui de ma Mamy.
Le tour de main reste un mystère….
@barbara, merci beaucoup, vous nous faites voyager…
@Estel, le caviar d’aubergines, c’est délicieux (celui de la photo était un régal) et on peut varier les assaisonnements. Le goût du feu de bois doit être pas mal en effet…
@Françoise, ah, les souvenirs gustatifs sont souvent les plus ancrés. Pas sûr que vous arriverez à le refaire à l’identique car celui-là a été coloré par votre souvenir mais le vôtre est sûrement aussi : n’essayez pas de vous comparer.