Chouette, c’est la saison de la clémentine… de Corse si possible
Je reçois en permanence des tas de communiqués, dossiers de presse, invitations dans le domaine gastronomico-alimentaire. Je les laisse la plupart du temps de côté par manque de temps, d’intérêt, … Mais il y a récemment un dossier de presse qui a retenu mon attention : il traitait de la clémentine de Corse. Non seulement car, comme nombre de mes patientes qui m’en parlent comme une de leurs collations favorites, j’adore ce petit fruit automnal acidulé. Mais surtout car on présentait toutes sortes de déclinaisons gourmandes autour de la clémentine de Corse dans des boutiques et restaurants. En effet, du vendredi 23 novembre (jour de la St Clément) au vendredi 30, l’APRODEC (Association pour la Promotion et la Défense de la Clémentine de Corse) a fait appel à des chefs, des artisans, des épiceries, pas forcément corses, pour mettre en valeur ce fruit du moment.
Ces déclinaisons étaient tellement tentantes que j’aurais presque eu envie de faire le parcours parisien entier ! Par manque de temps, je suis restée dans mon quartier où il y avait déjà pas mal à goûter. Recap de mon parcours gourmand :
1ere étape : des clémentines confites chez le traiteur corse U Spuntinu, rue des Mathurins, près des grands magasins. J’ai goûté un petit morceau avec plaisir mais j’ai surtout laissé cette petite chose archi-sucrée à un plus grand amateur de fruits confits… Au même endroit, j’ai acheté des canistrelli, petits biscuits aux amandes (3,50 euros le sachet de 3).
2ème étape : Popelini, rue des Martyrs : je n’avais pas encore mis les pieds dans cette petite boutique mono-produit spécialisée dans les choux à la crème qui avait fait le buzz chez les foodistas mais l’idée d’un chou à la clémentine m’a fait envie et j’ai sauté le pas. J’en ai du coup profité pour qu’on goûte d’autres parfums présents en permanence : praliné, chocolat noir, vanille. Verdict côté goût : tous les choux sont délicieux, le praliné est très réussi mais tous ont une saveur un peu trop sucrée pour moi (et ce n’est pas donné : 1,80 euro pièce)
3ème étape : Terra Corsa rue des Martyrs : j’ai raté la distribution gratuite de clémentines du week-end mais j’en ai acheté un autre jour, ainsi presque directement « à la source », un peu moins chères que chez mon primeur, mais cela reste un fruit pas tout à fait abordable : 3,90 euros le kilo.
4ème étape : Gontran Cherrier, le boulanger de ces dames, qui propose un miel de clémentinier et un feuilleté sarrasin-praliné-clémentine : vu mon goût pour tous ces ingrédients, je me devais de goûter ! C’est plutôt une viennoiserie, donc elle a été dégustée lors d’un petit déjeuner tardif. Cela rappelle un peu le « cinammon roll » dans sa texture, c’est généreusement pourvu en zestes de clémentine et le mélange avec le praliné est délicieux. Le miel vient d’un petit producteur corse, je ne l’ai pas encore goûté, j’imagine que cela ressemble un peu à un miel d’oranger (2,90 euros le clémentinier, 8 euros le pot de miel).
5ème étape : de mon fait, hors « parcours « : une délicieuse confiture clémentine-orange-cannelle dégôtée par hasard à la Chambre aux Confitures et nouveauté de la série des confitures de Noël. Miam !
6ème étape (répétée) : finalement, tout cela était bien agréable mais c’est quand même nature que je les préfère ! J’ai aussi évidemment acheté des clémentines de Corse chez mon marchand de légumes : , elles sont petites, très juteuses et sans pépins. Je vous disais que beaucoup en raffolent : c’est facile à manger, pratique, pas trop fragile à transporter, c’est souvent jugé plus rigolo qu’une pomme (la pauvre !), ça sent bon quand on l’épluche et ça se mange tranquillement quartier par quartier. Mais cette petite clémentine de Corse, qui dispose d’un label IGP (Indication Géographique Protégée), n’est pas si facile à trouver à Paris : dans les rues que j’ai parcourues, beaucoup ne proposent que des clémentines d’Espagne (de qualité inégale selon les cas).
Dépêchez-vous si vous voulez m’imiter, c’est seulement jusqu’au vendredi 30, mais les clémentines elles-mêmes, c’est encore pour un moment !
Il y avait aussi des étapes dans plusieurs villes de province. Pour tout savoir sur la clémentine de Corse : http://www.clementinedecorse.fr/
D’autres infos sur la clémentine de Corse ici : http://alimentation.gouv.fr/clementine-de-corse-igp
Et vous, vous les aimez les clémentines ? Et êtes-vous attentifs à leur provenance ?
Rhaaa tu as fait exactement ce que j’aurais aimé faire ! Chez nous c’est clémentines de Corse quasi exclusivement. Dès fois je fais une entorse dans les magasins bio car on ne trouve quasi jamais de la Corse mais d’autres provenance bien moins glamour.
Quand je suis arrivée à Paris, j’ai naturellement cherché des caisses de clémentines du Maroc parce que c’est ce que j’achetais au Marché Jean-Talon, à Montréal: j’en avais toujours une chez moi dès le mois de décembre. La clémentine est, pour moi, un fruit du temps des Fêtes.
J’ai fini par découvrir les clémentines d’Espagne, puis celles de Corse. Ces dernières ont finalement gagné mon coeur. Par contre, je les achète à l’unité et mes papilles peinent à retrouver le goût si caractéristique auquel elles étaient habituées. Peut-être est-ce encore trop tôt dans la saison? Peut-être cela dépend-il des saisons? Des variétés de clémentines? Peu importe, je ne me prive pas de ce petit plaisir, même si je préfère les pommes.
*Recette*
Pour manger des bonbons de clémentines, épluchez votre clémentine, séparez-en les quartiers et laissez-les à l’air libre pour que la fine peau qui recouvre la pulpe s’assèche un peu. Puis, savourez les quartiers : croquants à l’extérieur, juteux à l’intérieur. Un délice.
La viennoiserie de Gontran Cherrier me fait particulièrement envie…dommage que j’habite dans le XVème!
Moi aussi, je les préfère nature… Comme les pommes d’ailleurs presque toujours, ou les mangues : quand elles sont bonnes, je trouve dommage de les pervertir, même avec talent ! (la mirabelle en revanche, en compotée ou en glace maison, là je ne dis pas non…)
Pour en revenir aux clémentines, je les achète corses quand elles ne sont pas trop exorbitantes, donc rarement en début de saison.
Je suis addict à la clémentine, je crois que c’est dû au doux parfum de son écorce : c’est mon roudoudou !
Mais je regrette que l’on ne trouve plus de mandarines.
A Paris, on trouve des clémentines corses très belles à BIOCOOP. Et probablement aussi dans les autres épiceries-supérettes Bio.
Merci pour votre blog bien sympa.
rhhhhho la gourmande !
Brigitte
http://www.brigitteathome.com
de la corse aussi mais en Provence c’est plus facile!
@Roseandcook j’ai eu la chance d’un peu de temps libre pour ces pérégrinations… Plutôt corse et non bio que non corse et bio, non ?
@Patricia ravie d’apprendre qu’on est aussi fan de clémentines au Canada et merci pour la recette, que je vais tester sans tarder (parmi les clémentines corses que j’ai goûtées, toutes ne se valent pas, le label ne suffit pas !)
@kitchenette dans le 15e il y a notamment Des Gateaux et du Pain qui recèle quelques belles gourmandises !
@Milky oh oui, on peut se régaler de fruits nature : il y a quelques jours j’avais acheté des poires en vue d’une compote mais elles étaient tellement juteuses et à point qu’on les a mangées telles quelles…
@Mag à l’eau ah ce parfum, profitons-en tant qu’il est temps !
@MP Jachimowicz merci d’apprécier le blog, je vais peut-être aller faire un tour chez Biocoop mais je n’en ai pas à proximité et je ne suis pas trop convaincue par les fruits de mes superettes bio…
@brigitte oh oui, j’assume ! (mais je n’ai pas tout mangé à la fois !)
@levain83 quel bonheur fruité d’être dans le Sud !
Je raffole des clémentines corses, j’en parle aussi et je les trouve bien meilleures que les espagnoles ! http://gourmandisesansfrontieres.fr/2011/12/la-clementine-de-corse-elle-arrive/ Intéressant les adresses corses 😉 Chez nous dans la région toulousaine, la clémentine arrive à 2,50€ le kilo, nous avons de la chance c’est bien plus abordable qu’en région parisienne. Profitons !
@Gourmandise sans frontières régalons-nous et en effet, il y a un bel écart de prix !