Connaissez-vous la retox ?
Vous connaissez sûrement la detox. Toutes ces cures, ces régimes, cette purification… dont on nous abreuve régulièrement au printemps, après les fêtes, avant ou pendant les vacances… En oubliant sans doute que notre corps, si on lui donne une alimentation saine et variée, est tout à fait compétent pour se « détoxifier » tout seul. Ainsi, pour ma part, je ne ressens pas le besoin de me lancer dans des cures detox car je fais confiance à mon corps et à ses organes.
Mais la retox ? Eh oui, ce terme commence à apparaître deci delà*, pas encore très souvent. Je l’ai par exemple entendu à la radio il y a quelques semaines. Cela pour qualifier une tendance de ras-le-bol de l’hygiénisme exagéré, de la terreur des diktats alimentaires et santé, qui veut se faire plaisir, redonner une place de choix à la gourmandise.
A priori, je devrais adhérer à cette tendance pro-gourmandise et anti-privation.
Oui s’il s’agit bien de gourmandise, de manger de tout avec plaisir et même volupté, sans culpabilité, de ne pas se priver, de ne pas s’interdire les frites ou le chocolat, de protester contre la présence envahissante et moralisante de l’alimentation santé.
Mais s’il s’agit de s’empiffrer excessivement, d’enchainer non stop tartiflette et gaufre à la chantilly, fast food et barres chocolatées, de ne se nourrir que de nourriture hyper-riche, industrielle, de « junkfood » sans la savourer, alors, non, je ne suis pas du côté de la retox !!!
Donc à suivre pour voir si le mouvement retox prend son envol et avec quel contenu.
*ce que j’ai glané au fil du web sur le sujet :
Visuel © viperagp – Fotolia.com
OUfff ! Mon dernier exploit en la matière a été un méga chocolat chaud avec chantilly vendredi dernier, et ma vésicule biliaire m’a fait immédiatement savoir que non, plus jamais ça ! Je suis encore en train de le digérer ! 😉
J’espère que ceux qui lancent ce « con-cept » découvriront leurs papilles en deux junk food avalés… À l’heure où les gens se remettent à cuisiner paraît-il, j’ai bon espoir… Sur ce, magret au curry vert et riz gluant pour le dîner !
Ô_ô se faire plaisir de temps en temps oui. Enchainer, non! C’est assez dérangeant comme concept, ou alors, à force d’avoir « saoulé » les gens avec les diktats des (ne pas manger trop gras, trop sucré, trop salé/ manger-bouger,e tc) on a le retour de manivelle?
Mon compagnon a parfois des réactions épidermiques devant les mentions sur les publicités…
En plus, plus ça va, plus j’ai de mal à digérer, sans compter, bon nombre « d’allergies alimentaires » (ça par contre, ça devient délirant, à tel point que j’envisage sérieusement d’aller consulter et de faire des examens) Je ne sais pas si ça peut être « psychologique » mais en dehors de la cuisine maison, dès que je mange à l’extérieur, je suis malade. Est-ce qu’à force de faire attention à tout (graisse, sucre,sel, etc, et cuisiner à la vapeur) on peut se « détraquer » ?
Sur ce : cabillaud en papillote + rondelles de tomates + herbes + lamelles d’ail et quinoa nature ce midi, accompagné d’une compote de pommes maison et d’un yaourt maison.
A table:)
Le bon sens est-il vraiment la chose du monde la mieux partagée ?
Il me semble qu’il suffit d’avoir du bon sens pour savoir s’alimenter correctement. Tout le monde sait à moins d’habiter sur une autre planète, que pour rester en bonne santé on ne doit pas s’empiffrer de pâtisseries, de frites ou de boissons sucrées. Mais on sait aussi que de ne manger que des brocolis à l’eau, non seulement c’est triste, mais ce n’est pas très équilibré.
Et si on écoutait notre bon sens et aussi notre corps, qui sait si bien nous rappeler quand nous allons trop loin : après une orgie de forêt noire ou de tartiflette, on a très souvent une super envie de petite soupe de légumes. Après une semaine de surimi-fromage-à-zéro-pour-cent-salade-verte-jus-de-citron, on a une furieuse envie d’une petite blanquette. Voilà, ne cherchons pas plus loin : plutôt que d’adhérer à des pseudo-courants de modes, écoutons-nous !
Comme souvent un extrême entraîne son contraire : après avoir grignoter nos carottes bio du bout des lèvres, il faut se jeter sur le burger-bacon.
Cela me fait penser aux anorexiques qui deviennent boulimiques par la suite.
Peut être verrons nous un jour un juste milieu dans nos journaux et magasines ?
malheureusement, le juste milieu n’intéresse pas les médias !
J’aime beaucoup l’idée! Ca tombe à pic au moment où les articles sur les régimes pré-fêtes de fin d’année fleurissent, c’est un joli pied de nez!
@ciccipu, désolée pour toi et la prochaine fois, tu écouteras sûrement davantage ton corps pour lui offrir ce qui lui fait du bien !
@Chrystruc, tout à fait, c’est bien un con-cept 😉 et miam, ce magret devait être plutôt bon !
@Cenwen, le plaisir ce peut être tous les jours et cela n’est pas forcément à base d’excès, non ? Quant aux inconforts divers, ils peuvent être liés à une fragilité intestinale mais ils peuvent aussi survenir quand on a une alimentation différente du quotidien. Ainsi si on est habitué par goût et non par privation à manger peu gras, notre corps sera plutôt mal à l’aise si on se trouve face à un plat très riche. Alors, écoutons-le le plus souvent possible et on se sentira bien.
@Marie-Claire, oh oui, 100% d’accord, du bon sens et de l’écoute de soi plutôt que tout ce qu’on raconte
@Alexandra @Marie-Claire,j’aimerais aussi un peu plus de « voie du milieu » mais c’est rare comme le dit Marie-Claire en effet, et c’est bien dommage concernant aussi la silhouette des femmes…
@Solenne, merci ! et cela me permet de découvrir votre blog dont le ton me plait bien !
Oh?? Je ne connaissais pas du tout!! Trop vrai pour la détox! Je fais aussi confiance à mon corps…
Et je ne me prive jamais de gourmandise 😉
Par contre, je mange relativement bien et je ne cours pas après les fast food… (bien qu’un Mc Do de temps en temps je n’ai rien contre)
Je n’adhère pas trop à ce genre de mouvement retox, même si l’alimentation saine impose un nouveau diktat, je considère que celui de la malbouffe est encore et beaucoup plus imposant.
Si les gens ne veulent pas se laisser enfermer dans le cercle de l’alimentation saine, ils sont encore loin de comprendre ce que c’est de « manger pour se faire plaisirs », et « manger pour se nourrir », et « se faire plaisirs avec modération ».
Enfin, ce n’est que mon humble avis évidemment. Mais je ne connaissais pas ce nouveau contexte, merci !
@Sweet Paris, ce n’est pas encore très connu et de toute façon, le mieux c’est de toute façon de faire confiance à son corps et à ses envies.
@Audrée, oui, ni malbouffe ni privation, mangeons sain et varié et faisons-nous plaisir !