Cuisine ligure simple, économe et végétale (un peu maritime aussi)
Reprenons tout doucement le cours de ce blog… Merci de votre fidélité à le lire.
Fin juin, nous avons fait une jolie petite escapade en Italie, sur la côte ligure. J’ai en effet trouvé un opportun créneau entre la relecture de mon texte et les dernières corrections sur épreuves. C’est la troisième fois qu’on passe quelques jours de ce côté de l’Italie, vraiment plaisant. Cette fois, j’ai davantage pris conscience de la part économe et végétale de la cuisine ligure. En effet, outre la farinata, cousine de la socca niçoise, et les pâtes au pesto, célèbre spécialité gênoise, j’ai souvent trouvé, pour répondre à mes envies, des plats peu coûteux et végétariens.
On a commencé par de la farinata (galette de pois chiches), dans une petite cantine de Gênes où on s’est d’abord arrêtés (merci Alessandra de RAP pour l’adresse, parmi d’autres). J’ai lu que l’origine lointaine de ce plat venait des soldats qui faisaient chauffer de la purée de pois chiches additionnée d’huile d’olive sur des pierres chaudes ou sur leur bouclier… A déguster quasi-brûlante !
Nous sommes ensuite partis vers Santa Margherita Ligure, où nous avons séjourné dans un lieu calme et assez isolé. In s’est régalés là-bas de focacccia, une spécialité du coin, nature, fromage ou tomate. On a aussi apprécié une trattoria très traditionnelle où j’ai mangé des légumes farcis -avec une farce végétarienne (ricotta, mie de pain, oeuf, herbes..), et, une autre fois, un assortiment de tartes aux légumes (oignons, courgettes, épinards, haricots verts-pommes de terre), plat typique du coin visiblement.
De retour à Gênes, on a déjeuné au restaurant Il Genovese, du chef Roberto Panizzi, organisateur et juré du championnat de monde de pesto. On l’avait aperçu à Paris lors des éliminatoires français de ce championnat, co-organisés par RAP. On a partagé un assortiment de légumes frits et panisses puis j’ai mangé des trofie (forme de pâtes du coin) au pesto, un incontournable.
Côté pâtes, on a aussi savouré une autre spécialité du coin, des pansotti (raviolis « ventrus ») avec une sauce aux noix.
Cette cuisine simple et végétale a constitué la majorité des repas de ces quelques jours. Mais on était près de la mer et il y a eu dans notre assiette également quelques mets maritimes, pas du poisson mais des mollusques, en particulier du poulpe, avec notamment de savoureuses pâtes à l’encre de seiche au ragoût de poulpe, à Gênes.
Et on n’a pas oublié le côté sucré : des glaces bien sûr, un plaisir par temps chaud et ensoleillé. d’autant que j’apprécie en Italie qu’on puisse souvent prendre un (assez) petit pot, conforme à mes envies rafraîchissantes.
A part cela, j’ai marché, nagé, dormi, bullé…Les vacances, quoi ! Je vous en souhaite de très plaisantes si vous partez bientôt ou y êtes déjà.
NB : le sans gluten s’installe là-bas aussi…