Dîner aux parfums d’été…quand même
Jeudi, j’avais un peu de temps, je me suis plongée dans quelques livres de cuisine favoris pour repérer par avance quelques recettes estivales destinées à ensoleiller l’assiette pour les prochaines semaines.
J’ai ainsi eu envie d’une cocotte de petit épeautre aux poivrons, une recette d’Alain Ducasse dans Nature, un livre qui a déjà été source de régals multiples. Cette recette colorée + Esterelle*, clamant son amour pour cette céréale millénaire et locale (contrairement au quinoa), voilà qui m’a donné envie de découvrir le petit épeautre de Haute-Provence. Poivrons multicolores émincés, olives, parmesan, basilic… voilà un plat qui sent le Sud.
Il était très parfumé, savoureux et vraiment différent d’un plat à base de riz, quinoa, blé, … A rééditer ainsi ou avec d’autres accompagnements : le petit épeautre se marie probablement merveilleusement avec les champignons en automne… Seul hic, ce plat prend pas mal de temps en préparation et cuisson, sûrement pas un plat pour un dîner de semaine habituel…
En dessert, j’avais préparé des abricots cuits, une sorte de compote. Je m’apprêtais à les faire nature mais le matin même, « Bonheur du jour » m’a fait une suggestion sur ce blog, de tenter l’accord avec la badiane. Merci Bonheur du Jour ! J’avais déjà essayé la vanille, le basilic, la lavande, le romarin…allons-y donc pour la badiane. Résultat : une note rafraichissante agréable et légère.
*je découvre d’ailleurs qu’elle va publier un livre consacré à cette céréale à la rentrée.
NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d’informations ou faire une suggestion gourmande.
J’aime bien le petit épeautre aussi mais sais-tu qu’il y a maintenant des cultures de quinoa en France ? Les Biocoop en commercialisent depuis quelque mois, il est plus cher que celui qui vient de Bolivie mais aussi bon et bien plus local. J’avais renoncé à en acheter du fait de la distance ces dernières années même si nous l’avions beaucoup apprécié lors de notre périple Pérou-Bolivie et nous avons été heureux de le retrouver de temps en temps à notre table ces dernières semaines.
Merci Praline et canelés, j’en ai entendu parler en effet mais par encore goûté : j’écoule tranquillement mon stock de quinoa, quinoa rouge, quinori, sarrazin, épeautre et tutti quanti !
j’aime bien aussi le quinoa, mais je le boude depuis une émission qui montrait que les boliviens préféraient acheter riz et pates d’importation pour nourrir leur famille, car cette bonne graine de santé partait à l’export et devenait trop chère…et puis de par notre métier nous préférons consommer « local »…donc on va goûter l’épeautre, on le connait déjà en pain
Je suis flattée d’avoir participé, indirectement, à la confection du dessert…. Merci de votre confiance !
J’achète la badiane chez le Père Blaize, l’herboristerie de Marseille.
La badiane se marie aussi très bien avec la compote de poires et la confiture de poires.
Je ne me rappelle plus du goût de cette céréale ou juste une idée de la farine…
il va falloir remédier à cela…
@isa : comme c’est dit ci-dessus, il y a maintenant du quinoa plus local (pas encore goûté) mais il y a beaucoup d’autres bonnes choses à savourer….
@Bonheur du jour, c’est un plaisir ! Merci pour l’idée sur les pires pour l’hiver prochain.
@VanessaV, à goûter quand vous voulez, pas d’urgence 😉
Merci Ariane de ce clin d’oeil… et vive le petit épeautre !
@Ester, de rien ! et j’ai hâte de découvrir le livre !