Ecouter sa faim pour se faire plaisir (plaisir gourmand du 14 septembre)
Le plaisir de manger varie en fonction de notre sensation de faim. Quand on a une vraie faim, sans être toutefois affamé(e), on a plus de plaisir à manger, on apprécie davantage le goût des aliments. D’ou l’intérêt de manger quand on a faim ! Mardi soir, j’ai assisté à une conférence et je n’ai pas pu manger avant 22h. C’est nettement au-delà de mon heure habituelle de dîner et j’avais bien faim. Trop tard néanmoins pour me lancer dans la réalisation d’un repas. J’ai mangé de la compote et un biscuit au citron et j’ai vraiment ressenti tous leurs parfums. Davantage que si je les avais mangés à la fin d’un repas. Faites l’expérience, mangez le même aliment sans faim et avec une bonne faim et comparez. Est-ce la même chose ?
Manger quand on a faim ne veut pas dire manger n’importe quand, déstructurer les heures des repas. Quand je parle d’écouter sa faim, je vois souvent des parents inquiets car ils sont attachés, à juste titre, à la convivialité d’un dîner en famille. On peut conserver cela et manger quand on a faim. Il suffit de caler sa faim sur son heure de repas : en prenant l’habitude de s’écouter, en connaissant les signaux de son corps, on sait si on tiendra jusqu’au dîner ou si on a besoin d’un goûter ou d’une collation et on apprend à les calibrer pour qu’ils n’empêchent pas la faim de revenir au moment du dîner. Donc, un goûter oui, un gros sandwich à 18h30 peut-être pas !