Grignoter au travail, cela cache souvent quelque chose… et ça fait causer
Il y a quelque temps, Sylvaine Pascual, sympathique et dynamique coach travaillant notamment sur le plaisir au travail (comme moi sur le plaisir de manger !) a parlé procrastination, un terme très à la mode correspondant à un comportement qu’on doit tous avoir plus ou moins, une tendance à retarder certaines tâches…
Cela m’a évoqué le sujet du grignotage, parfois utilisé pour éviter de faire quelque chose qu’on n’a pas envie de faire. Du coup, cela nous a donné l’idée d’un billet sur le grignotage au travail, qu’elle a publié sur son blog : Grignoter, ça cache souvent quelque chose. Je vous invite d’ailleurs à vous promener sur son blog Ithaque Coaching, qui fourmille d’idées et de réflexions pour se sentir mieux au travail, comprendre ce qui éventuellement cloche, prendre du recul sur sa vie professionnelle, réfléchir à un changement de cap…
Son blog étant très lu, cela a donné des idées quelques jours plus tard à un journaliste du Figaro.fr, qui m’a fait parler autour des métiers ou des contextes qui auraient un lien plus net avec le grognotage. C’est à lire sur leur site. Il ne s’agit en aucun cas d’une étude scientifique mais de mon ressenti à partir du vécu de mes patients.
Et, de fil en aiguille, c’est France Info qui s’est intéressée au grignotage. Le journaliste Philippe Duport m’a invitée mercredi à participer à sa chronique « C’est mon boulot » où il parle de toutes sortes de préoccupations concrètes liées au travail. J’y précise notamment qu’il ne s’agit pas de CONDAMNER le grignotage mais plutôt de COMPRENDRE pourquoi on grignote. On peut réécouter cette interview ici.
Et vous, qu’est-ce cela vous dit, le grignotage ?
Devant la télévision ou un jeu (grande enfant que je suis) c’est un plaisir associé. Pourtant au cinéma je milite contre le pop corn, trop bruyant, mais chez moi je trouve agréable de me pelotonner avec quelques douceurs sur le canapé. Au point que j’essaye d’intégrer ça à mes repas: le ‘café gourmand’ de fin de repas pris devant un polar, faux grignotage mais qui en garde la saveur.
J’ai tout lu. Et je dois dire que je me suis posée une question « est-ce que j’ai faim quand je grignote au boulot ? ». Je suis incapable d’y répondre ! Bien souvent, non, je pense. C’est pas « curiosité » que je plonge la main dans le paquet ouvert sur le buffet. Puis il y a un goût de « reviens-y » comme on dit. Et là, c’est le drame. Le cas le plus « grave » c’est le cas de stress intense, ou je compense en mangeant « sans m’en rendre compte » avec les yeux fixés sur l’écran. C’est pas souvent, mais c’est le pire : un paquet y passe. Et ce n’est pas des produits aux valeurs nutritionnelles les plus recommandées.
En tout cas, merci pour ces articles !
Pour moi, c’est toujours l’éternel problème de la différence entre la faim et l’envie… Alors non, je n’ai pas faim quand je grignote au boulot, mais j’ai envie de grignoter ! L’autre souci, c’est de manger sans s’en rendre compte : je faisais beaucoup ça quand j’étais étudiante et que je bossais à la bibli…
@Elisa sans se priver de douceurs, ne serait-il pas envisageable de consommer un seul plaisir à la fois 😉 ?
@Gourmandiseries en effet, bien souvent quand on ne sait pas préciser si on a faim, c’est qu’on n’a pas faim ! La vraie faim, on la ressent assez clairement. Qu’il s’agisse de curiosité, d’y revenir ou de stress, il serait sûrement utile de développer votre attention (manger sans faire autre chose et consciemment) pour avoir une dose de plaisir et s’y tenir. L’important n’est pas forcément la valeur nutritionnelle : tout ce qu’on mange sans faim est du trop pour notre corps, même une pomme !
@Leonie Canot comme c’est dit dans le billet chez Ithaque Coaching, l’envie de grignoter, elle cache autre chose et il convient d’y faire face et ne pas rester en surface si on veut traiter le sujet ! Que ce soit de l’ennui, de l’angoisse face à la masse de boulot, un besoin de se donner du courage, …
En général je ne grignote pas au bureau,en ce moment je fais une grosse exception car je suis enceinte donc j’ai des fruits secs ou des crakers aux graines dans mon tiroir en cas de petit creux.
Il arrive que des collègues ramènent des gâteaux, j’aime ce moment convivial et j’essaye de ne pas trop me resservir!
@Stéphanie manger quand on a faim, se faire une petite collation dans l’après-midi car les besoins augmentent pendant les derniers mois de la grossesse, c’est tout ce qu’il y a de plus normal ! Et si on mange un gâteau à un pot, on a peut-être un peu moins faim au dîner et cela se régule. Bonne continuation de grossesse !