J’ai testé pour vous… la vie sans gluten !
Cela fait pas mal de temps que j’ai l’intention de vous parler du gluten. Car le thème est très souvent sur le tapis, donne lieu à débats et les voix anti-gluten sont de plus en plus nombreuses. Encore davantage ces dernières semaines. D’où des interrogations, une certaine confusion Je vais y revenir.
Mais d’abord, comme je l’avais fait pour le lait, j’ai eu envie de me livrer à une petite expérience personnelle. Je viendrai donc à des réflexions plus générales ensuite, c’est pourquoi je vous demanderai si possible de réserver vos commentaires et questions plutôt aux prochains jours où je donnerai notamment la parole à des personne particulièrement concernées. Vous y trouverez peut-être des réponses à vos préoccupations.
Je disais donc que j’ai voulu me mettre dans la peau d’une personne qui arrête le gluten. Je n’en attendais pas de bienfait physique car je n’avais conscience d’aucun inconfort lié à ma consommation, assez importante, de gluten (pain, pâtes, céréales). Ce qui m’intéressait surtout c’était de voir l’impact psychologique d’une telle décision, quelles contraintes, difficultés on rencontre, comment en parler, comment gérer les sorties….
Le gluten est bien présent dans mon alimentation, tous les jours, presque à chaque repas : des céréales diverses le matin, du pain très régulièrement, des pâtes souvent et aussi pizza, biscuits, pâtisseries. Il fallait donc trouver quelques aliments de substitution. Je n’étais en revanche pas trop inquiète quant au besoin de pister le gluten et ses traces dans les produits car je suis assez peu consommatrice de produits industriels. L’expérience a duré une huitaine de jours (en fait 10 jours mais avec une interruption car je n’ai pas pu résister à l’appel de Miss Suzette !), durée très courte, car cela aurait été difficile d’obtenir l’assentiment de Monsieur pour une longue période (j’ai d’ailleurs profité en partie d’une courte absence de sa part).
J’avais décidé de ne rien changer à mes habitudes de vie : des déjeuners mi-préparés maison mi- extérieurs, quelques sollicitations externes, … Alors, voilà comment cela s’est passé :
J0 : constitution de provisions particulières au magasin bio :
– du « pain des fleurs » : la plupart des personnes arrêtant leur consommation de gluten connaissent ces petites « biscottes » à base de farine de sarrasin. Objectif : remplacer le pain en cas de besoin.
– du tamarin pour remplacer la sauce soja qui, même venue directement du Japon, contient blé et orge, pour cuisiner japonais éventuellement.
– du muesli sans gluten. Je prévois des petits déjeuners à base de smoothie certains jours mais ce muesli pourra remplacer d’autres mélanges de céréales pour les petits déjeuners de semaine.
C’est tout. Pour le reste, il y a viande, poisson, oeufs, riz, lentilles, légumes, fruits, laitages disponibles : de nombreux aliments sans gluten qui font partie de mon alimentation.
Au petit déjeuner, j’ai alterné smoothie, pain des fleurs et confiture, muesli et fruits. Ce muesli n’est pas mauvais (et garanti sans traces, c’était le seul, j’ai soigneusement lu toutes les étiquettes).
J1 :
Déjeuner : repas à l’extérieur dans un restaurant asiatique : des raviolis chinois (farine de riz) et des crudités, pas de certitude absolue sur l’absence de gluten, j’ai oublié de poser la question.
Soir : Monsieur cuisine : riz japonais avec oeuf-saumon- légumes, sans sauce ajoutée.
J2 :
Déjeuner et déjeuner à la maison : riz, poisson, légumes.
J3 : cette journée apparait plus compliquée…
Déjeuner : je suis en colloque au Cnit à la Défense. Je me suis posée la question d’apporter mon repas mais ce n’était pas pratique et en général c’est le genre d’occasions où je rencontre des collègues notamment au déjeuner. Je n’ai pas envie de rater cette occasion de convivialité, en espérant éventuellement faire steak-pommes de terre à l’Hippo… En fait, le hasard de la conversation a fait que j’ai dû « avouer » mes pratiques à mes collègues. Elles ont été très compréhensives et prêtes à s’adapter, en évitant par exemple la pizzeria ! Finalement, c’est surtout les places disponibles qui nous orientent et on se retrouve chez Cojean. Soulagement de la « no gluten girl » ! Non seulement il y a des choix variés mais j’avais observé qu’il y a désormais des plats clairement étiquetés sans gluten (épi de blé barré), tendance oblige ! Je prends donc une salade de lentilles à la grenade et un riz au lait au caramel ainsi qu’un smoothie. C’est bon et il n’y a pas de sentiment d’exclusion.
En fin de journée, je suis invitée à une animation crêpes pour la Chandeleur : peu probable qu’il y ait des crêpes sans gluten. Vais-je refuser de manger ou passer outre l’interdit ? Je décide d’y aller, je verrai bien. Eh bien, j’avais mal compris, on est peu nombreux et je peux difficilement faire l’impasse (voir plus haut) ! A minima, avec juste une tranche de pain perdu et deux petites crêpes, mais difficile de faire autrement à partir du moment où j’avais décidé d’y aller. J’aurais dû m’abstenir…
J4 (samedi) :
Déjeuner extérieur, je décide de tenter NoGlu, nouveau lieu très couru. Mais il n’y a déjà plus de place, je fais quelques achats (dont du granola pour varier les petits déjeuners) et je me replie au Café Pinson, autre nouveau spot très mode. C’est plein d’une clientèle branchée dont une bonne partie n’a pas l’air obligée de manger sans gluten. D’ailleurs il y a du pain normal, ce qui m’étonne un peu (ce n’est en fait pas un lieu totalement sans gluten). Le lieu propose aussi beaucoup de plats « vegan ». Je mange un bouillon au miso et légumes, une tartelette aux champignons et une sorte de cheesecake au tofu et aux noix de cajou. C’est plutôt bon mais je préfère quand même une vraie pâte à tarte par exemple. En fait, le meilleur est pour la fin : un café « noisette » au lait d’amande, très plaisant, une idée à retenir. L’accueil est sympathique, le lieu cosy mais pas de quoi s’emballer, sauf si on est obligé (e). Et je trouve assez paradoxal de voir ma voisine déjeuner les yeux rivés sur son téléphone : à quoi bon manger ce qu’on pense être sain pour se faire du bien si on ne fait pas aussi une vraie pause ?!
Dîner à la maison : poisson et épinards.
J5 (dimanche)
Je suis seule et je me suis concoctée un appétissant brunch sans gluten : le « défi » m’a amusée et je ne me suis pas sentie privée d’une bonne tartine : il y avait un scone acheté chez No Glu, du saumon fumé, un oeuf, un yaourt avec du granola, une salade de fruits, un jus de pamplemousse. Et une part d’un gâteau que j’ai improvisé sur le moment : un gâteau au yaourt avec un mélange de farine de châtaigne et de maizena avec du bicarbonate à la place de la levure (car celle-ci contient du blé), à la texture très agréable. En fait, c’était trop copieux, je n’ai pas tout mangé !
Dîner : une soupe de légumes
J6
Déjeuner : un bento avec salade de quinoa-potimarron-chèvre-noisette, une délicieuse recette de Pascale Weeks. Je dois avouer que j’ai vérifié ensuite en magasin l’étiquette du quinoa et elle mentionne la possibilité de traces de gluten.
Le soir, j’ai une réunion de l’association GROS. En général, il y a du pain, du fromage, des cakes salés ou sucrés. Je n’ai pas vraiment le temps de manger un en-cas avant, je verrai. Finalement j’ai un peu faim mais il n’y a pas de fromage, seulement un gâteau au chocolat, auquel je résiste, je mange deux petits chocolats. Il y a un peu de frustration car le gâteau paraissait très bon et surtout j’ai très faim en rentrant fort tard, bien trop tard pour cuisiner. Du coup je mange une banane et quelques « crackers » Pain des fleurs.
J7
Je dois faire un déjeuner très rapide avant de partir animer un atelier : ce sera sardines et riz + un fruit.
Au dîner, je mange de la soupe, faite avec le reste du potimarron.
J8
Je déjeuner tardivement avec un reste de soupe, du saumon et du quinoa.
Au dîner, Monsieur, compréhensif, a fait un repas sans gluten et délicieux : de la polenta à la ricotta et aux épinards, avec une salade.
J9
J’ai le temps de déjeuner à l’extérieur et j’ai repéré le Biosphere Café, pas trop loin de mon bureau, qui se présente comme un restaurant sans gluten. Malheureusement, je trouve porte close, c’est fermé pour quelques jours et cela parait être en fait essentiellement une crêperie qui sert des galettes de sarrasin (pas vraiment nouveau !). A proximité, je vois surtout pâtes et sandwiches, je me replie en métro chez Noglu où je prends une formule plat-dessert (pas donnée !) : cabillaud au coulis de poivron avec des pois gourmands (un plat très classique comme on pourrait trouver ailleurs, très bon), une part de gâteau citron-framboise (à la farine de riz et aux amandes) trop sucré à mon goût. Il y a du pain à la farine de pois chiches à la texture mousseuse.
Dîner à la maison : du poulet au pamplemousse.
J10
Déjeuner : un bento avec poulet et lentilles et de la mangue.
Diner japonais (Monsieur en cuisine) : galettes tofu-légumes, riz, épinards.
Fin de l’expérience. Petit bilan :
– comme je l’avais imaginé, je n’ai pas ressenti de changement particulier sur le plan physique, digestif, … étant donnée la situation de départ.
– ce n’est pas trop difficile à mener quand on cuisine beaucoup car on achète des aliments bien repérés. La durée était trop limitée pour ressentir une vraie frustration ou de la monotonie. Mais il me parait pénible et compliqué de se passer durablement de pain, que ce soit en accompagnement ou sous forme de sandwich quand on a peu de temps, et pas agréable de se passer de pâtes. Sans compter que manger sans gluten est probablement plus coûteux.
– pour manger à l’extérieur, cela se complique, surtout si on n’habite pas Paris. Bien sûr, on peut aller manger un plat de viande ou de poisson dans n’importe quel restaurant ou brasserie mais si on veut être très vigilant(e) sur la composition, que sait-on des sauces, … ? Quant aux restaurants goûtés, ils ne m’ont pas suffisamment emballée a priori pour que j’y retourne et ils sont peu nombreux.
– cela n’est pas facile dans un contexte de vie en société. En parler risque de susciter des discussions. A-t-on envie de se justifier ? Certes, c’était sûrement plus compliqué avant. Aujourd’hui, le sujet est davantage connu et parfois on peut même avoir envie de défendre ce mode de vie. Mais on peut craindre des réactions d’incompréhension voire d’agressivité de la part de sceptiques. Quant au couple, que se passe-t-il à la longue si l’un continue à manger du gluten et l’autre pas ? Comme certaines personnes qui font des régimes, on s’habitue probablement à faire des repas différents avec une perte de convivialité.
En fait, le principal inconvénient qui m’est apparu, c’est de devoir renoncer à une alimentation intuitive où l’on mange selon ses envies, sans « se prendre la tête ».
Alors, tout cela n’est pas drôle quand on y est obligé pour raison médicale. Mais pourquoi se l’imposer si on n’y est pas obligé(e) ? Pour un mieux-être ? Je reviens sur tout cela dans les prochains jours, patience !
Que de sagesse dans ce billet… je te sais sage mais cela me conforte dans cette idée. J’aime beaucoup ton « alimentation intuitive ». Bises.
Intéressant et sujet qui monte, qui monte, qui monte ! Il n’y a pas très longtemps j’ai animé un atelier en fin de journée et l’une des participantes est allergique au gluten. Comme je propose une collation, j’ai œuvré en conséquence. J’ai passé un peu de temps sur Interne pour me briefer, beaucoup plus de temps que d’habitude à scruter les étiquettes de tout ! Très instructif. Et le gluten est effectivement très présent. Au menu, cake aux olives, levain de quinoa, farine de châtaigne et de sarrasin (passé à la postérité 🙂 ) des falafels, des légumes crus à croquer, salade de fruits frais, et des biscuits industriels au citron dé-li-cieux achetés au magasin bio. Je me suis dit que je serais triste de devoir renoncer aux pâtes de blé dur et au pain… J’attends la suite de tes aventures avec impatience !
je t’ai lue avec intérêt et plaisir, j’aime bien ta plume. (Je crois que j’aimerais aussi diner chez vous, la cuisine de ton Monsieur me conviendrait parfaitement 😉 !)
Juste deux mini remarques :
– tu écris que la levure contient du blé : pas toutes, en version levure chimique comme en version de boulanger, et on peut la faire chez soi avec juste ce qu’on veut (bic de sodium, crème de tartre et une fécule au choix). C’est juste la tienne qui en avait peut-être.
– tu évoques des personnes qui « n’ont pas l’air » de devoir éviter le gluten, dans un des restaus où tu es allée : parce que ceux qui ne doivent pas sont repérables à leur apparence extérieure ? 🙂
Bonne journée, au plaisir de lire la suite.
Bonjour,
Bien sympa comme expérience. J’ai trouvé tes premières conclusions pleine de bon sens!
J’attends la suite avec impatience,
Mystinguett
Ma soeur vient d’être détectée par son médecin (après analyse médicale : prise de sang) intolérante au blé (pas au gluten) et quelques autres aliments faciles à éliminer (framboise, cacahuete, curry, …).
J’ai essayé de l’aider pour trouver des recettes de pain sans blé pas facile…
Merci pour ton article qui donne es pistes
Brigitte
http://www.brigitteathome.com
@Mamina merci, que tu es gentille !
@Frédérique en effet, ce peut être une façon agréable de varier les goûts mais pour s’en priver complètement, il vaut mieux s’assurer qu’on est vraiment intolérant(e)
@Florence merci de ton retour et de tes précisions : en effet, il s’agit de la levure que j’avais chez moi (paquet rose) : comme j’ai improvisé le gâteau, je n’avais pas cherché et heureusement, j’avais aussi du bicarbonate. Quand je dis « qui n’ont pas l’air », je ne parlais pas du physique, bien sûr peu détectable, mais, pour certains, des discussions, questions, façons de regarder les plats… Quant à la cuisine de Monsieur, elle est souvent riche en gluten (la pasta !)
@Mystinguett merci beaucoup, et la suite sera différente !
@Brigitte la farine de pois chiches semble assez adaptée ou alors du pain de maïs ou des mélanges. Et des tas d’autres idées à glâner sur internet
Très intéressante cette réflexion!
Un témoignage: C’est vraiment pas facile quand on a un ado intolérant et l’autre mangeur de pâtes et de pain, en pleine croissance: le 1er a dû mal à se faire à ses ingrédients perso et sans gluten; et l’autre ne supporte pas de manger les plats sans gluten – pas assez d e goût paraît il? (car je ne fais qu’un seul plat pour tout le monde – sauf le pain). Tien sen parlant de pain: là est la difficulté, car les recettes que j’ai essayées ne sont pas du tout concluantes
-> alors, si l’un d’entre vous en avait une bien éprouvée: je suis preneuse!!
Bonjour,
Très intéressant vos différents articles sur le gluten. On lit et on entend beaucoup de choses et c’est difficile de s’y retrouver. Il y a deux ans ma fille avait mal au dos et je l’ai emmenée chez l’osthéopathe qui est aussi naturopathe. Il a discuté avec elle de son alimentation et lui a expliquer que ces douleurs venait de là ! Il lui a envoyé un mail avec la liste des ingrédients sans gluten à intégrer ou remplacer ! J’ai essayer de faire un effort mais pas simple surtout quand on est 5 ! Des sportifs qui ont besoin de pâtes ! Elle a surtout diminuer lait, laitages pizza et pain . J’achète beaucoup de produits frais que je cuisine . J’essaye d’équilibrer en diversifiant et leur faire manger de tout. Je pense que les soucis sont pour les allergiques .
bonjour ,
ma fille est intolérante au gluten j’ai trouvé l’article sympa sauf que l’on s’abstiens vraiment d’atelier crêpes !!! JE VOUS CITE : » En fin de journée, je suis invitée à une animation crêpes pour la Chandeleur : peu probable qu’il y ait des crêpes sans gluten. Vais-je refuser de manger ou passer outre l’interdit ? Je décide d’y aller, je verrai bien. Eh bien, j’avais mal compris, on est peu nombreux et je peux difficilement faire l’impasse (voir plus haut) ! A minima, avec juste une tranche de pain perdu et deux petites crêpes, mais difficile de faire autrement à partir du moment où j’avais décidé d’y aller. J’aurais dû m’abstenir… »
moi si je donne cela a ma fille ses diarrhées et horribles douleurs abdominales!!
Dommages que vous ne soyez pas aller plus loin et correctement dans votre expérience!!
Cordialement karine
@Domi merci de votre intérêt et je comprends la difficulté que vous rencontrez. Allez peut-être faire un tour sur le blog de Flo Makanai, elle donne par exemple une série de liens : http://makanaibio.com/2011/08/faire-son-pain-sans-gluten-une-liste-de-ressources-en-ligne.html Mais je ne pense pas que l’on puisse retrouver exactement la même texture et le même goût.
@Crilinne merci de votre intérêt. Mais ne croyez pas toujours les ostéopathes : certains donnent des conseils généraux pas forcément basés sur la connaissance de la personne et ils sont assez systématiquement contre ces aliments… Par ailleurs, je conseillerais quand on veut faire l’expérience d’arrêter un aliment ou un composant que l’on soupçonne d’être source de mal-être, de le faire unitairement pour être sûr le cas échéant d’identifier la cause : si on arrête le gluten et le lait et que son état s’améliore, faut-il incriminer le gluten ou le lait ?!
@Karine bien sûr que si j’avais été vraiment intolérante, je ne me serais pas risquée à manger des crêpes ! C’était la limite de l’expérience et j’ai eu l’honnêteté de le dire !
Pour répondre à une des dernières interrogations sur le couple gluten / sans gluten.
Je ne mange plus de gluten depuis 3 ans maintenant mais mon ami lui continue et nous mangeons toujours ensemble. Il en mange moins qu’avant évidemment et encore que… Mais par exemple, si nous avons envie de manger des pâtes, lui mange des pâtes au blé et moi au riz 😉 Et je peux t’assurer qu’il n’y a aucune perte de convivialité !!
Et lorsque des ami(e)s viennent à la maison, certain(e)s se font un challenge de faire un plat « nonocompatible » 😉 Et moi de mon côté je ne les prive pas de ce qu’ils peuvent aimer !! Pour une fête estivale de 2012, je leur ai fait un kouign aman avec tout plein de gluten et de beurre 😉 !!!!
Et pour les restaurants, on peut bien sur demander une viande simple comme tu le dis Ariane. Mais effectivement on ne peut jamais être certain de la composition de la sauce. C’est pourquoi je demande toujours la sauce à part !! Et j’ai remarqué d’ailleurs que bien souvent, la sauce est servie dans un petit récipient à part maintenant.
Merci de ce témoignage et bravo pour ce bel équilibre !
juste pour préciser (ma fille est coeliaque) que l’on peut trouver de bonnes pâtes sans gluten au prix de remboursement de la sécu chez leclerc (marque repère sans gluten)et elles sont bonnes !:!!!!
Ariane, merci de ce partage d’expérience, découvert grâce à Christiane B.
J’ai partagé votre article sur mon scoopit http://www.scoop.it/t/cuisine-vegetale-et-bio-au-quotidien.
Pour les crêpes, je les fais maintenant avec de la farine de sarrasin (des galettes bretonnes finalement !), et même si le goût est plus prononcé, c’est un régal 😉 Quant aux gros mangeurs adolescents, ils s’y retrouvent très très bien avec des mélanges de céréales et de légumineuses.
Cette expérience du sans gluten a été un enrichissement, finalement.
@Agnès merci beaucoup pour le partage et en effet, il est plaisant de varier les ingrédients, d’être curieux de nouveaux goûts sans s’interdire d’aliments si on n’y est pas obligés.
Avez-vous lu par ailleurs mon recap sur le gluten ?
https://www.arianegrumbach.com/archive/2011/06/03/stop-aux-pseudo-allergies-au-gluten.html
Je te conseille plutôt la version « châtaigne » du pain des fleurs (ou de la marque Céréal). On s’en lasse beaucoup moins que celle au sarrasin que je ne peux plus voir en peinture…
Des dizaines de recette sans gluten (by bibi) ici : http://www.boiremanger.net/tag/Sans_gluten
merci du conseil, pour moi, ce n’était qu’une expérience temporaire, je n’a aucun problème avec le gluten !
Je ne croyais pas non plus avoir de problème avec le gluten(pas allergique). Mais c’est en arrêtant sur une longue période que je me suis aperçu que tous mes indicateurs de santé étaient nettement meilleurs(cholesterol compris).
L’important est de bien se connaitre soi-même…
J’ai lu avec attention cette expérience. Je suis allergique au blé, gluten etj’ai une éviction totale et complète de ces éléments dans mon alimentation.
Je tiens juste à préciser qu’effectivement il y a du riz, des lentilles…… mais attention, les ingrédients ne sont pas forcément 100 % riz ou autre car malheureusement il y a du gluten et du blé et il est donc compliqué de se faire à manger et de trouver les bons ingrédients.
Sans compter que la composition de produits peuvent changer sans en avertir le consommateur (je le sais pour l’avoir vécu) et peuvent avoir de conséquences graves…….
Quand aller au restaurant, attention à tous les aliments : les frites ne sont pas forcément sans gluten (bcp sont surgelés et donc gluten ou blé), les sauces et autres ingrédients; Il faut TOUJOURS TOUJOURS demander…..
@Chris en effet, quand on a une réelle intolérance ou allergie (deux situations très différentes), on doit avoir une très grande vigilance, éviter au maximum d’acheter des produits tout faits (hormis les gammes granties sans gluten) et il est compliqué de manger à l’extérieur. Cela change un peu à Paris (effet collatéral plutôt bénéfique de la mode) mais sans doute pas beaucoup ailleurs en France pour l’instant.