Je me souviens de…. Poilâne (avec surprise à l’intérieur !)
Tiens, cela faisait longtemps que je n’avais pas écrit un « Je me souviens…« .
Je me souviens que j’ai découvert, je crois, Poilâne, quand j’ai commencé à travailler et habitais rive gauche,
Je me souviens des grandes mîches de pain rondes et qu’on pouvait en acheter des tranches,
Je me souviens du pain de seigle très finement tranché, parfait avec les huîtres,
Je me souviens de la si bonne odeur quand on entre dans la boutique,
Je me souviens des tartelettes aux pommes que j’aime tant et que je vais régulièrement chercher,
Je me souviens des « punitions », présentes près de la caisse,
Je me souviens du Bar à Cuisine qui proposait des tartines à côté mais je ne les ai pas goûtées,
Je me souviens que Monsieur m’avait dit avoir rencontré le grand-père, Pierre Poilâne,
Je me souviens avoir vu dans les médias la disparition brutale des parents d’Apollonia au début des années 2000,
Je me souviens avoir suivi de loin l’évolution de cette si jeune entrepreneuse,
Je me souviens de mon étonnement en recevant un fort gentil message d’Apollonia Poilâne qui avait lu mon portrait dans M Le Monde,
Je me souviens de notre rencontre et de nos quelques échanges toujours passionnés, autour du pain,
Je me souviens des variations céréalières du récent Comptoir Poilâne et d’y avoir découvert le café d’orge,
Je me souviens que je me suis réjouie quand Apollonia a annoncé que son dernier livre allait sortir en français.
Le livre « Poilâne -Des grains aux pains » vient de sortir. Eh bien, figurez-vous qu’Apollonia Poilâne me l’a fort gentiment envoyé, dédicacé.
Je me suis plongée dedans, j’ai lu avec beaucoup d’intérêt le récit et les réflexions d’Apollonia. Elle imagine la place qu’elle va occuper en tant que troisième génération boulangère pour prolonger l’histoire de cette entreprise et l’adapter à notre époque. Elle aime donner de la place à une diversité de céréales. J’ai salivé devant maintes recettes, organisées autour des moments du jour, à base de pains ou de céréales brutes et valorisent une utilisation antigaspi de cet aliment de base. Je vais m’empresser de réaliser plusieurs recettes et beaucoup sont faciles.
Mais mais mais… j’avais déjà acheté son livre, en bonne passionnée de pain que je suis ! J’en ai donc deux exemplaires. Je garde bien sûr le dédicacé et…
…comme c’est bientôt Noël, je vous propose de jouer pour gagner l’autre exemplaire du livre !
C’est vraiment un beau livre et je l’offrirai volontiers à l’un.e d’entre vous.
Si vous souhaitez jouer, merci de poster un commentaire où vous racontez un souvenir, une idée, une réflexion, etc. à propos du PAIN AU LEVAIN. A vos claviers !
Merci de le faire AVANT LE DIMANCHE 14 DECEMBRE
Poilâne – Des grains aux pains – Apollonia Poilâne – Editions de l’Epure (32 euros)
Des souvenirs de pain au levain… il y a ceux de l’enfance, de ma mère qui préparait quotidiennement ou presque du pain, nous faisant déjà sentir que c’était un travail de patience et d’amour, une amélioration continue aussi, à travers l’apprivoisement de la farine, du levain, de la pâte.
Il y a tous ces pains que j’ai faits depuis, c’est presque comme si on se souvenait de chacun d’eux, sa particularité, car chacun est unique.
Chaque fois que nous venions voir notre fille à Paris, nous allions acheter une miche de pain Poilâne. Lors d’un de nos passages alors que nous posions des questions sur la confection de ces excellents pains il nous a été très gentiment proposé de descendre et de voir le boulanger à l’œuvre. Moment inoubliable surtout qu’ensuite nous avons été nous installer dans le salon de thé attenant ….et le lendemain nous avons appris le terrible accident des parents d’ Apollonia qui était arrivé à ce moment précis. Cela nous a boulversé mais nous avons été admiratifs de la réaction de cette jeune femme qui a merveilleusement continué l’œuvre de ses parents. Bravo à elle, le merveilleux pain Poilâne continue à ravir les connaisseurs de bons pains.
Je me souviens du pain au levain que faisait Jean Luc, producteur de blé et Florence, sa femme qui avaient un moulin et utilisaient la meule pour moudre leur blé, leur pain avait un goût inimitable, un goût de partage, bien plus qu’un pain, c’était un savoir faire, une transmission de valeurs, une vie de simplicité et de sens, très souvent avec mon conjoint, nous repensons à ce pain et ses façonneurs car nous avons déménagé et nous nous sommes éloignés de cette amap qui nous était si chère. Le pain au levain pour moi c’est juste un souvenir inimitable.
Mmh le bon pain au levain tout chaud que j allais acheter en rentrant tard de la fac à la sortie du métro. Je me souviens aussi du bon pain au levain tout chaud que je mangeais les matins de vacances. Il y avait de la farine tout partout. Que le bon pain me manque!!!
Je me souviens,
C’était il y a bientôt 14 ans de la naissance émouvante des premières bulles de mon levain chéri toujours actif à ce jour.
Maintes et maintes fois partagé
Mon fils est un puissant agent de partage, il en a envoyé aux 4 coins du pays et en retour de sympathiques messages m’arrivaient pour me remercier d’être à l’origine d’une nouvelle passion
Je me souviens…
Oh là, là, quel plaisir ce jeu concours. Je me souviens en effet des colères de Mr Poilane devant le pain industriel. blanc, fade et sans texture et mettait à l’honneur ses miches de pain bis/gris/beige avec sa croute si croustillante. Des adresses de fourniture possible qu’on se refilait sus le manteau pour préparer les tartines du dimanche soir : tartines généreuses avec fromage ou jambon cru ou autres improvisations qu’on passait au four pour les faire gratiner pour terminer en beauté le dimanche soir.. Cela prenait toute l’assiette, cela croustillait mais la lie était tendre et chaude, on se régalait et on ne parlait pas encore du gluten. Je piquais des idées d’associations chez Dame Tartine près de Beaubourg devant la fontaine aux statues de femme gourmande pour proposer des tartines de toute sorte. C’était simple, , c’était chaleureux, c’était convivial et c’était tellement bon. Miam, je vais faire des tartines ce soir….
Ma grand-mère tous les matins donnait à manger aux poules et à Arsène, un personnage que je ne connaissait pas mais qui bien évidemment était tous les jours chez nous à l’heure du petit déjeuner… Il s’agissait du levain qu’elle avait nommé Arsène ! Il m’a fallu du temps pour comprendre que cet Arsène vivait parmi nous, dans nous 😉
J’ai découvert le pain au levain dans mon amap il y a une dizaine d’année, lors d’une journée de découverte avec la boulangère paysanne qui livrait mon amap j’ai été initiée à la fabrication du pain au levain et pendant longtemps j’ai fait mon pain. Puis j’ai laissé mourir mon levain faute de soins. Et lors du premier confinement j’ai demandé à une amie d ème donner un peu de son levain et c’est reparti, j’adore faire du pain. Plus que toute autre cuisine, la transformation du produit est tellement presque miraculeuse que je suis émerveillée à chaque cuisson du pain.
Poilane je connais très peu car je ne suis pas parisienne mais j’y suis déjà allée lors d’un séjour parisien et j’ai déjà mangé leurs pains utilisé souvent pour des tartines dans des restos parisiens.
Je me souviens de Poilane chaque fois que je fais sa fabuleuse tarte aux pommes avec les pommes de mon verger.Etoiles dans les yeux assurées. Depuis plus de 20 ans…
Comme vous je me souviens de la boulangerie de la rue du cherche midi et celle du 15 arrondissement près de la place Brancion
Je me souviens du,petit goût acide de ce pain si bon et qui se gardait bien
Je me souviens aussi de la visite de la boulangerie de Cucugnan où le pain est si bon et traiter comme un met principal et des sables une véritable tuerie
Bonjour Ariane,
Ahlala, j’ai écouté récemment le podcast « Le Gratin » avec Apollonia et son parcours est vraiment exceptionnel. J’ai souri en l’entendant raconter comment la levée du pain dépend des saisons, du type de farine, du taux d’humidité car… c’est ce que j’expérimente depuis deux ans maintenant en faisant chaque semaine mon pain au levain grace à mon ami « Blurp ». Oui, mon levain a un nom; il a meme un bocal avec son nom et je suis chaque jour ravie du gout incroyable du pain que j’arrive à produire à la maison.
Chaque matin, je me félicite de ce que je suis capable de produire avec mes mains, moi, la grande intellectuelle de la famille 🙂
Je pense donc effectivement que ce livre pourrait être un merveilleux cadeau de Noel pour quiconque aura la chance de le recevoir… et si ce n’est pas moi, je n’hésiterai pas à me faire moi-meme ce cadeau car je suis sure que la lecture de ce livre va m’apporter beaucoup de joie.
Le souvenir qui me vient par rapport au pain au levain date de mes années lycée. Je m’étais inscrite dans un cours optionnel de « sciences expérimentales ». Nous avions le droit d’expérimenter n’importe quel aspect du vivant, et avec ma binôme avions décidé d’explorer le processus de panification. Nous avons donc réalisé, cuit et goûté plusieurs préparations, avec et sans levain et d’autres différences. Je ne me rappelle pas de tout mais je sais que nous avions rédigé un rapport avec beaucoup de sérieux rendant compte de l’ensemble de l’expérience, sensations gustatives comprises!
Le pain au levain pour moi ce sont les souvenirs de vacances au pays! Et oui là bas il y a eut une époque dans les campagnes où l’on préparait son levain et où l’on utilisait de la farine complète (récolté de l’année! et moulu à la pierre!). Enfant plutôt néophobe, mes papilles n’étaient pas du tout habituées à ce pain avec sa touche d’acidité « ce goût de vinaigre » comme je disais et je l’appellais « le pain noir »… et aujourd’hui 40 ans plus tard qu’est ce que j’aimerais remanger le pain noir de ma grand mère la revoir cuire son pain à la braise et papoter autour de ce feu… Mais grand mère n’est plus… Maman n’a pas appris à faire… et petite fille est à la recherche de ce pain au levain perdu…. Il est là dans mes souvenirs, dans ma tête, dans mon coeur <3
Des souvenirs de pain au levain fait maison je n’en ai pas. Pourtant à l’intérieur de la maison de mes grands-parents, dans un petit village des Pyrénées, il y avait un four à pain. Mais le boulanger du village voisin livrait le sien tous les jours avec sa camionnette !
Ce serait un plaisir de recevoir le livre de cette personne exceptionnelle, qui a quitté son cursus d’études supérieures pour reprendre l’activité parentale.
Je l’ai vue avec plaisir, participant à une émission de Julie Andrieux.
Cette année Noël sera très particulier, car le 24, je recevrai une chimiothérapie, ce que je considère comme cadeau.
Merci Ariane pour ce généreux partage.
danielle
Danielle bonjour, merci de votre commentaire et bon courage pour le 24 Si vous voulez jouer poru le livre, il faut parler pain au levain… NB : Apollonia n’a pas abandonné ses études, elle a mené études et reprise de la direction de la boulangerie de front…
Il va de soi (moi!)que je souhaite gagner ce livre.
Le pain au levain, est meilleur qu’un gâteau, car, en amont, tout le monde y a mis son cœur, son temps, son savoir faire.
danielle
Poilâne, j’avais lu votre article qui donnait fort envie et m’étais rendu sur leur site. Dans mon enfance, j’allais parfois avec mon parrain et sa famille en Normandie, là où les tranches de pain me paraissaient couvrir la table entière. Du pain doré qui craquait avec une mie généreuse, super pour le quatre heure où les enfants étaient heureux de les voir recouvertes de confiture maison.
Nous faisons quelques kilomètres pour nous rendre dans une merveilleuse boulangerie, farine au levain oblige. Je retrouve les odeurs d’antan et mon petit-déjeuner me réconforte chaque jour.
Un dernier bonheur, celui de savoir un de nos petits-enfants entré dans l’école de boulangers-pâtissiers à Concarneau, une volonté depuis très jeune. Si jamais je gagnais ce beau livre que vous offrez en cadeau, j’aurais grand plaisir à lui offrir à mon tour.Je sais combien il en ferait usage.
Prenez soin de vous, douce semaine.
Francoise37
Le pain poilane c’est toute ma jeunesse. De superbes tranches de pain au levain avec cette acidité unique. Dégustez aussi bien avec beurre salé et confiture maison le matin ou en accompagnement à tous les repas. Ayant déménagé depuis, loin de cette boulangerie, une certaine nostalgie ressort de temps en temps.
@Valérie bravo, c’est quoi qui avez gagné le livre. je vais vous contacter par mail 🙂
Bonjour ,
Le pain au levain m’a fait aimer le pain. Celui frais, nature, IX noix, grillé ou un peu rassis, légèrement acide ou au contraire tout doux.. j’habite Bordeaux et quand je n’ai pas le temps de le faire moi même, je vais au Pétrin Moissagais .. un peu loin de chez nous, mais cette caverne dAli Baba pour les amateurs du bon pain en vaut vraiment le détour ! Votre message me fait penser à cette boulangerie. L’odeur, le choix difficile devant tant de gourmandises (oui, le pain est une gourmandise à part entière), la promesse du bon petit déjeuner / repas … Merci de votre partage et de votre vision de la diététique 😊
Je me souviens… de mon enfance savourée si loin de la France.
Je me souviens du « pain » qu’on trouvait là-bas : nous avions le choix entre le paix arabe (délicieux, et beaucoup de choix de saveurs : épices, herbes, nature, céréales complètes ou blanches !) et le pain industriel américanisé (type « Harry’s »).
Je me souviens de ce magasin qui essayait de faire du bon pain. Ils ont même été jusqu’à prendre un nom français pour être attrayants : « French Corner ». C’était bon… mais tellement différent de ce qu’on peut trouver en France. En y repensant, j’ai le sourire aux lèvres.
Je me souviens, à travers mes voyages de tous ces pains goûtés, si différents de pays en pays : New-York, pain au maïs qui a une texture et un goût similaire à un gâteau peu sucré.
Lorsque j’ai commencé à intéresser à la qualité des aliments, j’ai découvert le pain au levain. Un concept simple en apparence, qui relève presque de l’alchimie en pratique.
Je me souviens de ce goût, légèrement acide, la première fois que j’en ai goûté. Un peu déroutant, et follement addictif : une fois qu’on y a goûté, impossible de revenir en arrière…
Je me souviens de ces Noëls où, avec ma soeur, on ramenait du fromages et différents pains de Paris parmi les boulangers reconnus (dont Poilâne !) pour faire des comparaisons et des dégustations le soir de Noël et le lendemain. On arrivait en Picardie, des sacs de gourmandise chargées de pains délicieux, tous différents.
Le goût de souvenirs, le goût de la vie ♡
Le pain au levain c est celui du paysan-boulager situé à une vingtaine de km de mon domicile et c est souvent un ami qui nous le rapporte, je ne suis pas parisienne et je ne connais pas tous ces noms cités dans l article ,mais le livre semble prometteur !
Un jour, ma maman m’a confié qu’elle souhaitait arrêter de manger du gluten pendant quelques temps, mais que le pain lui manquerait… Alors je lui ai acheté le livre Tout sans gluten de Cléa, et je me suis lancée dans la confection d’un pain au levain sans gluten, recette tirée de ce livre. Il a fallu préparer un levain quelques jours à l’avance, le surveiller, le nourrir, et faire le pain quand le levain a été prêt. C’était amusant. Dans mon souvenir, le résultat était tout à fait honorable, surtout pour une première fois !
Pain au levain … Emotions et éveil des sens!!!
Vous lire à propos du pain au levain met mes sens en émoi…
Avant même que les mots surgissent, des sensations, des flaveurs, des saveurs, une temporalité s’installent en moi…
Partir d’une matière sèche et la rendre vivante juste avec de l’eau, de la chaleur et du temps… c’est magique !
L’émotion est grande lorsque je vois apparaître les petites bulles à la surface de ce mélange.
Si j’approche mon nez, une odeur délicate et douce très légèrement acide le chatouille.
Que de sensations variées au toucher, découvertes en mêlant ce levain parfumé à la farine. Cette poudre douce au contact de la main , qui se transforme au fur et à mesure en une pâte compacte puis de plus en plus élastique, aérée, d’où émanent ces flaveurs de levain incorporé.
Lors de la cuisson, mes sens sont encore éveillés par le changement de couleur du pain, par les odeurs qui s’échappent du four. A la fin de la cuisson, un petit son sourd résonne à mes oreilles lorsque je tapote ce pain.
Mon voyage sensoriel dans cet univers du pain au levain se poursuit lors de la dégustation, non seulement le toucher est de nouveau sollicité mais l’odorat et le goût « s’enivrent » de ces saveurs subtiles entremêlées qui fondent en bouche et me rassasient.
Merci Ariane !!
Un grand grand merci pour vos participations et tous ces beaux souvenirs de pain ! Tirage au sort ce lundi soir. A bientôt donc pour le résultat
A nouveau un grand merci pour votre participation et tous vos jolis souvenirs, certains très émouvants. J’espère que vous garderez ou retrouverez le plaisir à manger ou réaliser du pain au levain.
Après tirage au sort par la main innocente de Monsieur, c’est Valérie qui gagne le livre d’Apolllonia Poilâne.
Bonne fin d’année à toutes !