Je me souviens…des douceurs
Je me souviens des bonbons de « la PB », la petite boutique de confiseries près de l’école : les « frites », les boules de coco, les colliers, les « soucoupes » pleines de poudre « qui pique »,
Je me souviens des bonbons en paquet, les Kréma, les Michoko, les Petit Pimousse, les Batna…,
Je me souviens des bonbons anglais et des boites de Quality Street,
Je me souviens des rouleaux de réglisse avalés morceau par morceau, trop vite finis, et des paquets de CarenSac multicolores,
Je me souviens des sucettes Chupa Chups quand on était en vacances,
Je me souviens que je prenais toujours un dessert au restaurant,
Je me souviens de la merveilleuse texture des « fudge » découverts en Angleterre lors de séjours linguistiques, si différente des caramels français que je connaissais,
Je me souviens du premier caramel de Jacques Génin, mangue-passion, découvert au restaurant d’Yves Camdeborde, puis d’en avoir trouvé chez Denise Acabo,
Je me souviens des caramels au beurre salé d’Henri Leroux quand on ne les trouvait qu’à Quiberon où j’étais en stage,
Je me souviens des guimauves parfois offertes au restaurant comme un dernier plaisir éphémère,
Je me souviens que je n’aimais pas le miel mais que je l’apprécie désormais.
Je me souviens que j’ai toujours mangé du sucre et pourtant, je ne suis ni malade ni en surpoids. Alors pourquoi le diaboliser ? On en parle samedi pour clore la semaine.
Toute la semaine, le blog parle desserts et douceurs en réaction à l’énorme vague « Sans Sucre » dont vous avez peut-être entendu parler…
Le problème du sucre est peut être qu’il est facile d’en abuser ?
Je m’ennuie un peu au boulot, le petit déjeuner est déjà loin, il est tentant de passer au distributeur ou de piocher dans la boîte de gâteaux du collègue. A midi à la cafétéria on craque pour un dessert. Le soir en rentrant les enfants ont laissé le pot de Nutella sur la table. Un bout de chocolat le soir devant la télé, etc..
C’est une tentation perpétuelle, alors qu’on a pas toujours sous la main un oeuf dur ou un bout de fromage. D’autre part après un steack je n’ai pas envie d’un 2e, alors que la tablette est toujours trop vite finie…
Je me souviens surtout de ne pas oublier de prendre de dessert à la fin des repas! Je suis tout à fait d’accord, on peut manger du sucre sans pour autant prendre 50kg ou attraper x ou y maladie. J’aime pas du tout toutes les vagues alimentaires « no quelque chose » en ce moment. Les gens vont finir par manger des cailloux s’ils écoutent tout ça!
moi aussi je me souviens des bonbons à la boulangerie tous ceux que tu as cités… c’est curieux en tant qu’adulte je n’aime plus les bonbons …
Je m’achète du chocolat au bureau, du très bon, pour croquer après déjeuner un carré avec le café. Je ne prends pas de desserts à la fin d’un repas mais j’aime le miel sur ma tartine au petit déjeuner, les fraises ou les fruits à la chantilly, les fruits cuits genre pomme au four. Je n’aime que l’excellence en pâtisserie alors je teste les bons pâtissiers et j’aime les gâteaux simple d’un tea time, les crêpes ou les gaufres juste au sucre. Je n’aime que les très bonnes glaces.
J’adore les mélanges sucrés-salés… surtout dans la cuisine marocaine ou les churneys.
Je n’aime pas sucrer mon café.
Et quand je suis malade j’aime boire une infusion de tilleul au miel comme ma maman faisait.
Finalement je dis que je ne suis pas très sucre, mais en regardant ma liste, un peu quand même.
brigitte de brigitteathome.
Je me retrouve beaucoup dans le témoignage de Brigitte ci-dessus (même qu’il figure en 3 exemplaires :)).
C’est drôle comme les goûts évoluent avec l’âge.
Ce soir, je me suis livrée à une petite expérience avec mes 4 enfants à l’heure du repas: je leur ai montré un kilo de sucre, en leur expliquant qu’en 1940, chaque personne consommait en France 1kg de sucre par an. Je leur ai demandé combien de kilos de sucre on consommait maintenant. Leurs réponses m’ont fait sourire: 2? 3? Allez maman, j’ose, 4 kilos peut-être ? Ben non. 38kg, les enfants. Et là ils ont ouvert des yeux gros comme des soucoupes.
Et comme je les voyais regarder de travers la petite cuillérée de sucre que je rajoutais à leurs fraises (peu sucrées, sinon je n’en rajoute pas !), je leur ai expliqué qu’il ne fallait pas pour autant se priver complètement de sucre, qu’il était vital au fonctionnement du corps, et qu’il apportait aussi du plaisir.
Merci pour ces articles plein de bon sens, j’attends la conclusion sur le sucre avec impatience.
Oh… La « p’tite boutique » pas loin de l’école avec les « roudoudoux », des coquillages qui étaient remplis d’un bonbon acidulé en somme… et les petites boites de « coco » (une poudre qui colorait complètement la langue. C’était sur le trajet entre l’école et la gare de St Germain en Laye. Je prenais ensuite le train pour Reuil et le bus pour Nanterre…
Nostalgie…
Toutes ses friandises me rappelle des souvenirs . Après l’école ou avant les cours de cathéchisme je passais à la boulangerie avec les copines !! Ça reste exceptionnel . C’est un rayon où je passe rarement sauf quand on fêtait l’anniversaire des enfants ! On a un paquet de bonbons et de mentos dans la voiture quand on a beaucoup de trajet !
merci pour tous vos jolis partages de souvenirs et d’expériences, ne bannissons pas le sucre, faisons nous plaisir sans excès… (cf le billet de samedi)
@Geneviève, je me demande si, coïncidence, nous ne parlons pas de la même « PB » car j’allais à l’école à Marcel Roby à St Germain en Laye et la PB était juste à côté…
Très certainement la même… mais pas la même école: j’étais « chez les bonnes soeurs » comme on disait (les Ursulines à N.D., St Germain en Laye. Et c’était, pour moi, il y a bien longtemps (de 1963 à 1970) …
@Geneviève oh pas tout jeune pour moi non plus, l’école primaire c’était dans les 70’s 😉