La cuisine, c’est de la transmission
Au menu ce dimanche, un risotto, concocté par mon chef personnel 😉 Il s’agissait d’un risotto au veau et à la tomate, issu de sa tradition familiale italienne. La recette s’est transmise de génération en génération, par la parole et le geste, chacun y apportant sa petite touche personnelle pour l’améliorer encore. C’était vraiment succulent, avec un parfait équilibre des goûts et des textures, et tout à fait digne d’un repas du dimanche.
Le risotto se prépare. Concentration !
Ne croyez pas que le risotto soit un plat compliqué, comme on le pense souvent. C’est juste un plat qui demande un peu d’attention (même si on n’est pas obligé de le remuer non stop), des ingrédients adéquats (un riz italien arborio ou carnaroli notamment) et quelques principes, comme par exemple de laisser reposer le riz couvert juste avant de servir (« mantecare »). Il est donc accessible à tous. La recette de base est par exemple bien expliquée dans le livre « Trattoria » de Patricia Wells.
Le risotto est servi. Dégustons !
Petit conseil : vous l’apprécierez d’autant plus si vous le présentez en dôme pour qu’il reste bien chaud tout au long de la dégustation, que vous commencez à le manger par l’extérieur et avec une cuillère plutôt qu’une fourchette.
Rassurez-vous, la transmission familiale n’est pas un passage obligé pour cuisiner et il n’y a pas d’âge pour s’y mettre, même si on part de loin, en commençant par des plats simples, des ingrédients qu’on aime. On peut ainsi se construire son propre répertoire culinaire en étant curieux, impliqué et sans complexe. Ainsi, la quasi-totalité des plats que je cuisine ne figurait absolument pas au menu des repas familiaux de mon enfance ! Mais je sais gré à mes parents de m’avoir transmis le goût des bons produits.
NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d’informations ou faire une suggestion gourmande.
La transmission d’une génération à une autre, en famille ou en école hôtelière, c’est l’un des jolis trucs de la cuisine.
Mes parents cuisinent très bien mais n’ont jamais pris la peine de m’apprendre. J’ai tout appris toute seule, j’ai galéré avant de savoir faire un bon risotto mais maintenant c’est bon et je l’ai transmis au moins à mon fils cadet, le plus intéressé par la cuisine chez nous.
La transmission chez moi a commencé juste avant la sixième, je voulais que mes deux fils sachent se faire à manger le mercredi midi sans forcément avoir systématiquement recours au micro-ondes, ça veut dire des choses simples comme faire cuire un steak ou faire une omelette.
Nous avons aussi une petite tradition pendant les vacances ou chacun fait un repas complet (valable pour leur père qui déteste faire la cuisine). Sans être des chefs, ils sont autonomes quand nous sortons le soir et se lancent parfois dans des trucs un peu complexes.
Merci pour votre témoignage bouton d’or, la cuisine a l’air chose bien sympathique dans votre famille, bravo !
la transmission peut avoir un effet « thérapeutique »… Une note sur ce sujet a été publiée sur « Errances Narratives ».
Merci Françoise, je vais aller lire ça