La pizza, c’est permis ? (Al Taglio : plaisir gourmand du 20 mars)
La pizza, c’est permis ? Oui, bien sûr, car, comme je le dis souvent, il ne faut s’interdire aucun aliment, sous peine de frustration et de craquage au bout d’un moment. Et, quand on mange quand on a faim, on ne grossit pas. Mais, comme pour tout, il vaut mieux privilégier la qualité à la quantité. Ne vaut-il pas mieux aller occasionnellement dans une vraie bonne pizzerai plûtôt que de manger régulièrement des pizzas surgelées chez soi, des pizzas de chaînes de qualité moyenne ou des pizzas du restaurant d’entreprise ?
Par ailleurs, quand on mange une pizza, le problème (que je note chez nombre de mes patients), c’est la difficulté à s’arrêter. La pizza est là devant les yeux et on la mange entière, et souvent, c’est trop copieux pour notre faim. Si on mange avec attention, on sent le moment où c’est assez mais on continue à manger un peu machinalement alors que le plaisir gustatif diminue, que la pizza souvent refroidit, ramollit. Par habitude de finir son assiette, par souhait de ne pas gaspiller, pour en avoir pour son argent, … Mais c’est ainsi, quand on ne respecte pas le moment où c’est assez, qu’on risque peu à peu de prendre du poids.
On peut réapprendre à s’arrêter, à se détacher des aliments pour pouvoir en laisser quand on n’a plus faim. On peut aussi, si on sait par expérience qu’une pizza entière, c’est trop, en partager une avec un autre convive et partager aussi à côté une entrée ou une salade par exemple. Peut-être peut-on aussi s’affirmer et tenter de demander au serveur d’emporter ce qui reste, type doggy bag américain ! Cela se fait-il en France ?
A Paris, il y a une pizzeria qui a la réponse à ça ! C’est Al Taglio, dans le 11eme arrondissement. Car on y achète la pizza (à manger sur place ou à emporter) au poids. On peut donc acheter une part exactement adaptée à son appétit. Autre avantage, on peut prendre plusieurs petites parts de différentes pizzas. Chaque pizza est cuite sur une grande plaque rectangulaire, on choisit la quantité qu’on souhaite et on paie au poids.
Ce qu’on a fait ce samedi : on a ainsi pu goûter la classique Margherita (tomate-mozzarella), une savoureuse pizza Salami piccante (salami piquant-artichaut) et une très goûteuse pizza tomate-ail-anchois-persil. De plus, les pizzas sont délicieuses (c’est quand même l’essentiel !), la pâte est un peu épaisse et croustillante, préparée dans les règles de l’art avec le temps de fermentation nécessaire.
Al Taglio, 2 bis rue Neuve Popincourt, Paris 11ème, 01 43 38 12 00.
Hummm… La pizza c’est un vrai plaisir et pour lutter contre l’envie de dépasser sa faim et de finir son assiette, j’ai une autre solution, la pizza maison. Je réalise la pâte dans une MAP et ensuite la garniture dépend de la saison et de l’inspiration… Et aussi des convives puisque chacun peut créer sa part…Four chaud et salade… Et quand la faim s’arrête, la pizza se congèle très bien en part, pour être réchauffée un soir de flemme…
Bravo familysol ! en effet, une pizza maison, c’est délicieux, cela ne revient pas très cher et c’est modulable à souhait. Si on n’a pas le courage de faire la pâte, il y a des boules de pâte à pizza pas trop mal chez Picard.
Les pizzas c’est un vrai régal, je me reconnais bien dans le comportement que tu décris dans ton billet. C’est plus simple quand on est entre amis, on discute, on prend le temps de savourer les pizzas, on se focalise « un peu » moins sur la pizza 🙂
Merci de votre commentaire. C’est en effet un plat tout à fait adapté à un moment convivial, avec des discussions qui n’empêchent pas quand même de prendre quelques instants ponctuels pour se « re-focaliser » sur la pizza, sa saveur, l’apprécier et se demander si on a encore faim pour une autre part.