Le fil d’Ariane n°8
Vendredi, au moment où parait ce Fil d’Ariane, je suis à Lille, à l’occasion des Entretiens de Nutrition de l’Institut Pasteur. Cela a un coût certain mais j’y vais depuis plusieurs années, un jour ou les deux, et j’y apprends toujours des éléments intéressants. Sans compter le plaisir de passer un moment à Lille, de revoir la fantastique Darya…
Avant cela, ces deux semaines furent plaisantes et riches.
Je bouge donc
Il y a deux semaines, je vous l’avais dit, j’étais en Ardèche, à l’occasion de la Bio dans les Etoiles.
J’ai eu le plaisir de trouver mon livre en bonne place…
Ce fut vraiment un bon moment (à part l’aspect gastronomique peut-être ! On ne peut pas tout avoir…). Je vous raconte ça très bientôt.
J’ai assisté
avec intérêt à une conférence de la médecin-psychothérapeute Nathalie Rapoport-Hubschman, qui présentait les grandes lignes de son livre « Les barrières dans la vie d’une femme« . Elle a notamment évoqué un sujet que je connais bien, la pression qu’on se met pour se conformer au modèle de minceur ambiant.
Nathalie Rapoport-Hubschman a montré qu’ironiquement la première proposition de couverture qu’on lui avait faite était en plein dans les standards d’extrême minceur…
Elle a insisté aussi insisté sur l’importance de prendre soin de soi (sujet que j’aborde très souvent avec mes patientes qui travaillent beaucoup, ont des enfants…) et j’ai apprécié sa métaphore : quand il y a une difficulté en avion, on met d’abord son propre masque à oxygène avant de pouvoir aider les autres (visiblement, métaphore pas très nouvelle vu les retours eus sur les réseaux sociaux de personnes qui l’utilisent aussi).
J’ai eu la double chance :
- de gagner via Instagram une des dix places à un délicieux petit déjeuner atelier, autour de la transmission et du féminin, initié par Lili Barbery-Coulon. Cela se passait au Maisie Café (lieu super healthy vegan sans gluten, mais néanmoins charmant !) : on a découvert les produits de beauté de l’Odaïtès, une jolie marque créée par trois soeurs pour perpétuer les secrets de beauté de leur grand-mère, issus de la nature. On a écouté Camille Sfez, l’auteure du passionnant livre La puissance du féminin. Et on a beaucoup échangé autour du bien-être, de la beauté, des femmes, de prendre soin de soi…
- d’être invitée par Mathilda Motte, la charmante et talentueuse créatrice de la Maison du Mochi, à déguster trois sortes de mochi en vue de choisir le parfum du mois prochain. Un des trois parfums s’est détaché clairement pour moi et les autres étaient plutôt d’accord. A découvrir en juillet.
J’ai écouté
d’ailleurs avec intérêt le récit de Lili Barbery sur sa réconciliation avec son corps (qu’elle avait racontée sur son blog), sur le podcast Beauty Toaster. Un récit de tourments des régimes si similaire à celui de nombreuses patientes… Et l’occasion de découvrir un nouveau podcast (encore !).
J’ai appris
la mort de la mère de Chihiro Masui, je ne la connaissais pas mais elle semblait être une femme extraordinaire, d’après quelques anecdotes, et le critique gastronomique François Simon lui a rendu un joli hommage. Sa fille Chihiro a de qui tenir, côté finesse d’analyse gastronomique et talent d’écriture.
J’ai été conviée
à l’inauguration mardi (récit de celle de 2015) de la 4e édition du très gourmand Bac Sucré, initiative lancée par ma très active copine Florence, et qui fédère le quartier, sans doute le plus sucré de Paris, du 13 au 17 juin. Malheureusement, je ne suis pas disponible samedi matin pour assister à la conférence du chercheur Christophe Lavelle sur le « sucre vert » ou sucre durable.
J’ai savouré et cuisiné
des aubergines sous diverses formes, un signe que l’on passe doucement du printemps à l’été… A la parmesane ou à la japonaise avec sauce miso par Monsieur, grillées (avez zaatar, citron et huile d’olive) et en purée de mon côté. Ce fut toujours délicieux.
Et sinon, je regarde pousser mes herbes aromatiques qui ont eu la malchance d’être toutes jeunes sous la violence des grêlons mais qui ont partiellement survécu
Et moi je me réjouis de ma minuscule récolte d’oignons de Roscoff poussés dans un pot sur mon balcon (variété Keravel doux et sucrés… Miam !)
miam en effet !