Manger sans aller au supermarché, c’est possible ?

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Ariane Grumbach - L'art de manger

Il y a quelques mois, une journaliste du Figaro, Mathilde Golla, annonçait sur twitter le défi qu’elle s’était lancé : un mois sans supermarché. Pour toute sa consommation. Cela lui a permis de découvrir de nouveaux circuits d’approvisionnement, elle a appris à faire ses propres cosmétiques, a cuisiné davantage et différemment. Et, à son étonnement, dépensé moins d’argent ! Comme elle avait lancé un appel à témoigner sur twitter, j’ai échangé un peu avec elle. Pour ma part, je n’ai pas été vraiment surprise de ses conclusions. En effet, comme je l’avais expliqué lors d’une conférence où je suis intervenue au printemps, les consommateurs doivent arbitrer entre trois critères : le temps, la qualité, le prix. On ne peut pas gagner sur tous les tableaux ! Le supermarché permet ainsi de gagner du temps mais quid des autres aspects ? Acheter en direct ou en circuits courts, par exemple, prend davantage de temps, au moins au départ, pour trouver les bons fournisseurs, mais ce n’est pas forcément plus cher. La journaliste en a dit quelques mots sur France Inter.

Cela m’avait aussi fait prendre du recul pour analyser ma propre consommation alimentaire. J’ai constaté que depuis quelques années, et encore davantage depuis mon déménagement en 2015, je fréquente de moins en moins le supermarché, sauf rare dépannage. Et jamais les hypermarchés, car je n’ai pas de voiture. Ce que j’y achète, outre quelques produits d’hygiène/entretien :

– des bouteilles d’eau minérale pétillante (Monsieur en est grand consommateur et m’a en partie convertie),

– parfois quelques ingrédients : crème (si c’est urgent et la fromagerie est fermée), lait de coco (ou en magasin bio), « fleur de maïs ».

Et finalement pas grand chose d’autre…

Mais alors, où est-ce que je fais mes achats ? Majoritairement dans des petits commerces, si possible avec peu d’intermédiaires.

– le pain, en quantité dans de bonnes boulangeries (et je le congèle tranché),

– la crèmerie, les fromages, lait, beurre, laitages dans diverses fromageries, et depuis quelques semaines plus particulièrement dans l’une d’elles, sympathique, qui a ouvert tout près de chez moi, Frescolet. J’y trouve notamment du lait cru une fois par semaine pour, de façon pas encore régulière, refaire des yaourts maison.

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– les produits italiens, les pâtes, les noisettes du Piémont, certains fruits et légumes selon les arrivages de saison…. chez la fantastique épicerie RAP,

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– des céréales, légumineuses, graines, farines, sucres, fruits secs, souvent dans des magasins bio (mais pour l’instant, aucun ne m’emballe vraiment) ou des épiceries de qualité. 

– les fruits et légumes, dans divers lieux, si possible avec peu d’intermédiaires, sans qu’aucune solution ne soit parfaite sur tous les critères (proximité, prix, choix, origine et mode de culture). Ce peut être par exemple Au Bout du Champ, Berrie, Causses pour la proximité mais pas toujours une totale satisfaction côté goût et « sourcing ». Chanceux les habitants du 11eme qui ont l’embarras du choix entre diverses épiceries travaillant en direct avec les producteurs. Il y a ainsi le Zingam si je vais par là-bas (et où j’ai trouvé de la farine de blé bio « sourcée ») et aussi La maison Pos, la Petite Cagette, Saveurs et Vous, les Poireaux de Marguerite… Il m’est arrivé aussi de commander via Le Comptoir Local (livraison à domicile) mais cela implique des quantités trop importantes d’un coup si on veut minorer le coût de livraison. Il y a aussi les AMAP, les « Ruches », les paniers, les marchés bien sûr (avec vigilance pour trouver les vrais maraîchers…), … Je suis tentée de réessayer la livraison de paniers bio, mais je voudrais garder de la souplesse de choix et de moment.

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Bref, je cherche des bons produits, des artisans et des circuits courts (rarement du direct producteur à Paris…) en restant dans des prix corrects, et en cherchant si possible à défendre par mes achats des gens qui travaillent honnêtement dans le respect des producteurs…

La situation est sans doute différente à Paris et en régions. A Paris, il y a sans doute davantage d’offre, en revanche, en régions, il est peut-être plus facile, en se renseignant, de se rapprocher de groupements de producteurs….

Bine sûr, manger sans aller au supermarché, cela passe pour moi par le fait de cuisiner. Il existe bien sûr des traiteurs qui font des plats du jour, des épiceries qui proposent des soupes maison…mais ce n’est pas mon choix.

Et vous, quelles est votre fréquentation des supermarchés ? Quels sont vos circuits favoris ?

NB : je ne veux par ce billet ni être donneuse de leçons ni vous culpabiliser si vous fréquentez beaucoup les supermarchés : c’est mon expérience personnelle avec la réalité de Paris, à chacun de prendre s’il le souhaite du recul sur ses habitudes et voir s’il a envie ou pas de les changer, dans la limite du possible en termes d’offre, pour se mettre en cohérence avec ses convictions

 

 

27 réponses
  1. Claramood
    Claramood dit :

    Ton article est super intéressant ! Cela fait un moment que j’y pense également, et heureusement, Paris regorge d’épicerie et autres qui rend cela possible ! 🙂
    Merci pour ces bonnes adresses et conseils !

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  2. Cassoco
    Cassoco dit :

    Bonjour,
    Merci pour cet article dont je partage l’esprit. Peu à peu, j’ai aussi délaissé depuis quelques années maintenant les hypermarchés et supermarchés, au profit des producteurs présents sur les marchés (j’habite en région parisienne, nous sommes gâtés, il y a plusieurs maraîchers, producteurs de viande et crémière dont j’apprécie la philosophie de travail), et des magasins bio. Je fais le pain (à partir de mon levain) et cuisine beaucoup, toujours que des produits bruts et de saison. Le supermarché du coin me dépanne parfois bien sûr, j’y achete aussi le ron-ron et les croquettes de mon joli matou, quelques boissons parfois, les ravioles de Royan dont mon chéri raffole et les lardons de bacon que j’affectionne.
    C’est vrai, cela nécessite un peu de temps de repérage au début, mais ensuite, ça roule et c’est tellement plus satisfaisant. Et au final, n’étant pas sollicitée de toute part comme dans les grandes surfaces, je pense que j’achète plus « utile/raisonné » et donc pas plus cher.

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  3. Ariane
    Ariane dit :

    @Cassoco merci beacoup pour ce retour, ne visons pas la perfection et l’abandon complet mais de trouver ailleurs ce qui nous importe en goût et qualité 🙂

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  4. Caroline
    Caroline dit :

    Je pense qu’on a l’alimentation que l’on mérite. Il faut effectivement faire plus d’efforts pour avoir des produits de qualité.
    Mais pour moi c’est un vrai plaisir de me rendre au marché, de discuter avec des producteurs passionnés par leurs métiers et leurs produits.
    C’est plus agréable que de choisir sa salade en sachet, enfermé dans un lieu sans ouvertures, sous un éclairage artificiel…

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  5. Karine
    Karine dit :

    Très intéressant cet article merci. J’essaie de tendre vers cet objectif mais en suis encore loin… J’achète ma viande (poulets, boeuf, veau et agneau) à la ferme et mes légumes bio à un jardinier qui les revend (et me les livre à domicile!). Et côté prix je m’y retrouve largement!!!
    Pour l’épicerie je vais en magasins bio mais aussi au supermarché.
    Pour le reste c’est le supermarché même si petit à petit, produit par produit, j’y vais mojns.

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  6. La semaine d'une gourmette
    La semaine d'une gourmette dit :

    J’achète systématiquement viande, fromage, oeufs, fruits et légumes au marché de ma ville, et parfois aussi du poisson et de la charcuterie. Je vais très rarement à l’hypermarché, je me contente du petit supermarché de mon quartier pour les yaourts, le lait, le beurre, quelques produits d’épicerie, et du rayon « gourmet » d’un grand magasin local pour le poisson, la charcuterie, la confiserie. Par contre, je me fais livrer tous les 2 ou 3 mois le « lourd » par un supermarché online : produits de nettoyage et d’entretien, farine, sucre, pâtes, eau gazeuse, boîtes de tomates pelées… Je cuisine beaucoup, le peu que j’ai goûté des plats préparés ne m’a vraiment pas donné envie et puis j’adore cuisiner. Du coup, je ne me sens pas du tout concernée par tous les avertissements sur le sucre caché, le sel en abondance, etc., qui en fait concernent surtout le prêt-à-manger.

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  7. Benedicte
    Benedicte dit :

    Bonjour, à coté de chez moi (paris 15) a ouvert un « Naturenville », qui vend, en principe, du direct-producteur. Essentiellement des fruits et légumes, majoritairement bio mais pas que, à des prix très raisonnables. En avez-vous entendu parler ? Est-ce vraiment du direct-producteur ? Sinon, j’ai un super maraicher (assez cher) au marché le Samedi. Très bon boucher et boulangerie en bas de chez moi. Magasin bio de temps en temps car un peu plus loin et petit supermarché de quartier.

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  8. Madame Ganache
    Madame Ganache dit :

    Bonjour Ariane,
    Merci pour ces différentes options. C’est un questionnement qui me travaille en ce moment. Pour l’instant, j’ai une livraison à domicile de supermarché toutes les deux semaines pour les packs d’eau (idem, on boit beaucoup d’eau pétillante), les couches, les produits ménagers, et quelques produits d’épicerie, très peu de frais. Je complète avec des courses chez les commerçants du quartier pour les fruits & légumes, la viande, le poisson. Je congèle aussi des miches tranchées de bonnes boulangeries pour toujours avoir du bon pain. Et je complète avec des courses en magasins bio pour les céréales complètes principalement, il y a tellement plus de choix. Et RAP pour les petits plaisirs 🙂 Bref je pioche un peu partout. Pas de marché malheureusement. Mais il y a celui de l’avenue du Président Wilson le mercredi, près de mon travail (pas en ce moment, congé maternité 🙂
    J’hésite à repasser à la Ruche, ou au Comptoir Local. Il faut que j’explore ces options et que cela colle avec mon mode de vie et mon rythme de consommation. A étudier.

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  9. huguette
    huguette dit :

    bonjour,dans la région grenobloise,nous sommes bien achalandés,,un marché tout bio à meylan le mercredi aprés midi,( viande ,poisson, légumes,boulange,vins,miel, ,ect….)les producteurs qui en plus vous invitent une fois par an à visiter leur exploitation,au supermarché j’achète uniquement papier toilette,et quelques rares produits d’ entretients,,je vais à casabio et satoriz, pour les pâtes,,riz……j’ ai tout ce qu’il faut au jardin,fruits et légumes (1200 m2 )donc je fais des conserves,confitures ect….

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  10. Ariane
    Ariane dit :

    @Caroline exactement ! ce temps en plus n’est pas du temps perdu !
    @Monique je crois que dans beaucoup de régions, on doit pouvoir se rapprocher des producteurs…
    @Karine oh c’est déjà beaucoup et c’est super d’avoir certains aliments en direct
    @La semaine d’une gourmette merci de ce partage, cette répartition parait déjà pas mal et vive le fait-maison !
    @Benedicte j’en ai entendu parler récemment et j’ai regardé leur site mais j’avoue, je n’ai pas creusé car, pour l’instant du moins, tous les magasins sont très loin pour moi. N’hésitez pas à leur poser des questions, savoir comment ils sélectionnent les produits/producteurs…
    @Madame Ganache on est en phase ! j’ai abandonné les livraisons en déménageant car je n’ai plus la place de stocker l’eau par exemple. Joël Thiebault, j’ai déjà tenté de bon matin mais c’est vraiment loin et pas pratique pour moi…J’ai une Ruche toute proche mais l’offre ne me dit rien…Donc je continue mes explorations aussi
    @Huguette oh tout cela est bien sympathique, chanceuse !

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  11. Magali
    Magali dit :

    Bonjour Ariane, toujours aussi intéressants vos articles, et ce dernier m’interpelle forcément. A Dijon, on a la chance d’avoir un beau marché trois fois par semaine, et j’y achète mes légumes/fruits chez les producteurs locaux que je connais bien à présent, la viande chez mon boucher et le poisson chez mon poissonnier qui fait une pêche durable. J’utilise le petit supermarché du coin pour le dépannage occasionnel, un peu de magasin bio pour les céréales et légumineuses. L’hypermarché, c’est pour le reste: produits d’entretien, papier toilette, céréales des enfants. Je fais une commande sur le drive que je récupère en sortant de la piscine :). Je ne mets plus les pieds dans les hypermarchés.
    Pour l’eau pétillante, j’ai offert à mon mari à une machine Sodastream pour gazéifier l’eau, comme ça plus de packs d’eau à porter, c’est moins cher et plus écolo.

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  12. Milky
    Milky dit :

    Je me rapproche un peu de cette tendance mais mes motivations ne sont pas entièrement les mêmes : il y a le désir de manger bio mais aussi éthique (or le bio de supermarché ne l’est guère, même si j’y ai encore recours de temps à autre), celui de ne pas engraisser les actionnaires mais plutôt de favoriser l’économie locale *, et enfin l’idéal Zéro Déchet vers lequel j’essaie tant bien que mal de tendre (bon je cherche un équilibre entre « produire peu de déchets » et « ne pas trop me compliquer la vie » disons !). Bon, ça fait beaucoup de contraintes ! Face auxquelles je suis bien obligée de montrer une certaine souplesse, car c’est difficile de cocher toutes les cases.
    Et le plus simple, quand on veut produire moins de déchets, c’est de cuisiner beaucoup par soi-même avec des produits achetés en vrac…
    Quand j’ai commencé à opérer ce changement (il y a 12 ou 18 mois environ), j’allais à la biocoop seulement pour les fruits et légumes, et quelques produits épars, comme la purée d’amandes ou la farine bise. Maintenant, j’y achète presque tout (le café, la lessive…) après avoir constaté que ce n’était pas plus cher que du milieu de gamme en supermarché. Je ne retrouve le Franprix que pour le vinaigre blanc (là l’écart de prix est vraiment trop énorme !), le Perrier, la litière du chat, le papier-toilette et des dépannages occasionnels.
    Mais c’est vrai qu’il faut avoir le temps (et l’énergie) de cuisiner, et pas besoin de voiture. En ça je sais que je suis privilégiée.
    Dernier détail : la biocoop est 5 min + éloignée que le franprix : au début ça me faisait râler (d’autant que j’avais l’impression que c’était plutôt 20 min !), mais finalement je me dis que comme ça je fais un peu plus de marche à pied et qu’avec mon métier très sédentaire, c’est plutôt un avantage ! (on s’arrange de sa situation comme on peut 😉
    * le texte ci-dessous m’avait beaucoup marquée, à retrouver sur cette page-là (action 3) : https://www.demain-lefilm.com/apres-demain (je précise que je n’ai même pas vu le film Demain !)
     » De très nombreuses études montrent désormais qu’acheter dans une entreprise locale et indépendante créé 3 fois plus d’emplois, fait circuler 3 fois plus de richesses, permet de disposer de 3 fois plus de taxes locales pour faire vivre la collectivités, et rapporte 3 fois plus de dons pour les associations.
    Sur 1 euros dépensé dans une multinationale, très peu restera dans l’économie locale. L’argent sera capitalisé et participera à renforcer les pouvoir des quelques géants mondiaux au détriment de l’économie du lieu. Les habitants perdront leur pouvoir sur leur économie.
    Maintenir une économie locale, contrôlée par les habitants d’un territoire, limite les délocalisations et la spéculation et l’évasion fiscale.
    Comment ?
    Vérifier qui détient les entreprises auxquelles vous acheter et quel est leur politique sociale et environnementale.
    Retrouver ici un certain nombre d’adresses près de chez vous, que vous pouvez compléter ! »

    Répondre
  13. Pétunia
    Pétunia dit :

    Je vais de moins en moins au supermarché, l’atmosphère me stresse. Alors que passer plus d’une heure au marché, j’associe ça à de la flânerie.
    Et pour rejoindre Milky, c’est important pour moi de penser éthique quand j’achète (en + de qualité et proximité).
    En ce qui me concerne le moindre achat est compliqué : par exemple la boulangerie la moins pire (c’est à dire pas une chaine type b..ette) est à 17km ! Il faut donc s’organiser, avoir un véhicule (dont j’aimerais tellement me passer)…
    Que signifie ‘sourcé’ ou sourcing ?

    Répondre
  14. Gisele
    Gisele dit :

    Une biocoop vient d’ ouvrir á deux pas de chez moi. Pensez vous , avez-vous pu vérifier que cette enseigne a une éthique correspondant à ce que vous espérez?
    ( je lis votre blog c’est rigolo de vous questionner ailleurs)

    Répondre
  15. Ariane
    Ariane dit :

    @Milky merci beaucoup pour ce partage. Quand j’écris « défendre par mes achats des gens qui travaillent honnêtement dans le respect des producteurs », c’est bien d’éthique qu’il s’agit pour moi aussi. J’ai soutenu, vu et commenté ici le film Demain et je crois vraiment, je ne cesse de le répéter, à notre pouvoir de consommateur. La question des déchets a été commentée sur FB et j’en ferai un autre billet (au fait si quelqu’un connait un moyen magique de rapatrier les commentaires FB ?!)
    @Petunia merci pour votre témoignage, mes choix sont guidés par des aspects gustatifs et éthiques ensemble autant que possible. Sourcé pour ce qui concerne la farine veut dire que le moulin où elle est produite est indiqué spécifiquement (alors que souvent, vous voyez seulement indiqué « origine France » voire Europe, pour de la farine bio)

    Répondre
  16. Milky
    Milky dit :

    Gisele : ah oui c’est rigolo de se retrouver ici ! Alors pour les Biocoop, il me semble oui qu’ils sont plutôt plus éthiques que d’autres… Mais j’avoue que j’ai du mal à trouver des informations ou des comparatifs très fiables et complets ! Disons plutôt que je ne trouve rien de négatif sur eux, même de la part de médias a priori indépendants : http://www.natura-sciences.com/agriculture/biocoop-bio710.html
    Après, il y a tout simplement les personnes qui y travaillent, que je trouve sympathiques (alors qu’elles se coltinent un sacré lot de chieurs dans la clientèle 🙂 et plutôt efficaces ; ça joue aussi beaucoup en leur faveur et c’est un bon indicateur d’éthique, même s’il n’est pas entièrement fiable (les employés maltraités sont, en général, moins agréables avec les clients…)
    Et même si je ne connais pas tout des rouages économiques, il y a ce que je constate : à cette saison, ils ne proposent pas de tomates par exemple, un bon point pour eux ! Et il est évident que la démarche zéro déchet joue en leur faveur : si on veut consommer bio chez Franprix ou chez Monop, on est obligé d’acheter des fruits et légumes suremballés.

    Répondre
  17. Milky
    Milky dit :

    Oui bien sûr, pour vous lire depuis un moment je sais que vous promouvez aussi l’éthique dans la consommation ! Je voulais simplement dire que plusieurs chemins pouvaient nous mener loin des supermarchés 🙂
    Je lirai avec grand plaisir votre billet sur le Zéro Déchet.

    Répondre
  18. Chris
    Chris dit :

    Difficile de mettre en place un tel chamboulement avec des enfants ou un très gros emploi du temps. L’approche progressive est certainement plus facile à mettre en place. D’abord faire son pain et ses yaourts, acheter ses fruits au lycée agricole tout proche ou au marché le vendredi… Comme tout le plus dur c’est le premier pas.

    Répondre
  19. Ariane
    Ariane dit :

    @Chris merci, commencer par faire son pain et ses yaourts ne me parait pas nécessairement le plus simple ou prioritaire, on peut commencer par trouver de bons artisans dans ces domaines…

    Répondre
  20. Geneviève
    Geneviève dit :

    Article et commentaires très intéressants ! Je suis loin, loin du compte et pourtant j’habite une toute petite ville/
    Le petit supermarché donc pour presque toute les produits d’entretien, l’épicerie, les agrumes, l’eau (je n’aime pas l’eau du robinet)…
    La farine (je devrais dire LES farines) c’est direct au moulin (Moulin de Charbonnière). Bien sûr il ne produit pas tout mais propose des farines « sourcées » pour ce qui n’est pas de chez eux.
    Les légumes et fruits d’ici, c’est dans un magasin à la ferme.
    J’aimerais surtout baisser ces achats de supermarché et surtout réduire les déchets…

    Répondre
  21. laurence
    laurence dit :

    article tres interessant par contre certains commentaires me laissent perplexes.; enfin bon! j’habite une ville de province, voyage en bus principalement et franchement ce n’est pas la panacée en ce qui concerne le commerce de proximité…il faut absolument que je me déplace en voiture pour aller au biocoop, au marché…alors j’essaie de faire des efforts mais à certains moments de fatigue (et de pleins d’autres choses) je choisis la facilité en achetant au supermarché…mais je fais tres attention à ce que j’y achete…que des produits bruts et de plus en plus des produits rayon bio..

    Répondre

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