Puce, petite table et bonne dose de plaisir
Quelquefois, les patient(e)s qui prennent rendez-vous à 12h30 ou 13h car ils/elles travaillent à proximité trouvent cela bien pratique mais s’exclament : « Mais alors, vous, vous ne déjeunez pas ?! ». C’est mal me connaître ! Mon organisme ne saurait se passer de déjeuner mais il accepte de le prendre en décalé. Le plus souvent, je dispose d’un temps limité et j’ai apporté mon bento maison. Parfois, il est tard mais j’ai un peu de temps et j’en profite pour prendre l’air voire faire une bonne marche, jusqu’à Mûre par exemple.
Et parfois, une consultation est annulée et je me retrouve libre sans avoir rien prévu. Je réfléchis à mon envie du moment, je me creuse un peu les méninges, j’arpente le quartier… Ainsi, vendredi dernier, je me suis rappelée qu’Eva, coach atypique et gourmande, avait signalé un nouveau lieu tout près avec des sortes de grignotages, Puce.
Me voilà montant vers la rue Chaptal. Je découvre un lieu clair et chaleureux, avec une déco d’époque style bois/cosy/brocante (quelques photos ici). La carte est courte et s’y ajoutent des propositions du jour. Le principe, c’est des petits plats comme des tapas et si on est deux ou plus, on en prend plusieurs à partager. De quoi ravir mon goût de la variété. Seule, je me limite à deux : des « croustillants d’encornets » et des « légumes grillés ».
Arrivent des beignets d’encornets effectivement croustillants avec les encornets cuits avec justesse et une sauce aux piquillos. Et un bol délicieux de légumes grillés variés (eh oui, maintenant j’adore les choux de Bruxelles !) relevés d’une vinaigrette acidulée. Je me laisse tenter ensuite par un pain perdu aux poires tout doux, « fait minute » (et du coup sans doute, manquant un peu de moelleux), derrière le bar .
Une cuisine de saison fréquemment renouvelée avec le souhait d’apporter une petite touche « world » dans la diversité des plats, illustrant le profil international de l’équipe (patronne singapourienne et d’autres nationalités en cuisine semble-t-il).
Bien sûr, c’est peut-être un peu plus cher qu’une basique « cantine » du quotidien mais c’est fort plaisant et quand même pas ruineux : mini-plats de 6 à 8 euros environ et deux par personne peuvent suffire. D’ailleurs, souvent, je suggère à ceux qui ont des tickets restaurant d’en garder deux pour un bon repas autour de 15 euros et de se faire un repas maison l’autre jour, plutôt que de faire de banals déjeuners genre formule boulangerie/saladerie à 7-8 euros.
Bref, très envie d’y retourner en compagnie, le midi, le samedi, peut-être même le soir dont on me dit que c’est très sympa….
Puce, 1 rue Chaptal, Paris 9eme
Addendum 2016 : je suis allée 2-3 autres fois par praticité déjeuner chez Puce mais ai totalement arrêté notamment car la carte, assez courte, se renouvelle extrêmement peu.
Miam ! Voici un billet qui me donne faim !
Et je suis bien d’accord, pour l’alternance repas « cher » et tambouille maison. Je mange mes restes la plupart des midis, c’est bon, pas cher et ça permet les petites folies occasionnelles.
@la semaine d’une gourmette Vous avez bien raison !