Repas de fête sans excès : je l’ai fait !
Ce dimanche, c’était repas festif en famille pour cause d’anniversaires multiples et de Noël anticipé. L’occasion de mettre en pratique ce que je vous répète : pas question de rester dans la théorie, je m’applique bien sûr à moi-même mes préceptes ! s’écouter, se faire plaisir, savourer, réguler, … Récit.
Le repas commença comme c’est souvent le cas par un apéritif avec petits fours salés. Envie d’en déguster quelques-uns car je les sais bons (plus tentants que des cacahuètes) mais sans se laisser influencer par le plat qui passe et repasse : je sais que la suite est copieuse.
Mais les hôtes ont été raisonnables et ont conçu un repas où la liberté règne en maître, prenez-en de la graine si vous êtes maître de cérémonie !
Nous commençons par du foie gras de canard et du saumon fumé, de grands classiques, accompagnés de pains divers. Chacun se sert et se ressert comme il l’entend, nulle obligation de finir le plat. Alors, se servir une petite part de chacun, goûter, apprécier, savourer, ne pas manger trop de pain, ne pas forcément y revenir ou très légèrement (en revanche, emporter une tranche de saumon fumé en pensant qu’il fera bonne figure dans le sandwich du lendemain !).
Ensuite, les hôtes ayant considéré que cette entrée riche peut aussi faire office de plat, ce qui ne me gêne aucunement, on passe directement aux légumes : assortiment délicieux d’haricots verts, pommes dauphine et girolles. Chacun se sert et se régale.
Un superbe plateau de fromages avec une grande variété est servi ensuite. Le choix est difficile tellement il y en a de différents. Prendre son temps, réfléchir à ses envies, ne pas se laisser impressionner, du fromage, on en mange régulièrement, en choisir deux ou trois et prendre de tout petits morceaux, avec un peu de pain. Là encore, la liberté est de mise et le plateau de fromages repartira encore bien garni.
Car il convient, si on aime le sucré, comme cela est mon cas, de garder une petite place pour le dessert. D’autant que je sais qu’il s’agit d’un bon gâteau…
Quelques fruits de saison pour ceux qui en ont envie, avant une petite pause et la conclusion donc : un superbe Opéra au glaçage lisse et brillant, de la pâtisserie Grandin, fondée en 1822, et que je connais depuis quasiment ma naissance ! Chacun peut avoir une part selon son envie. Même les enfants présents savent se réguler et n’ont pas les yeux plus gros que le ventre ! L’appétit diminue, une petite part me suffira, elle est tout à fait délicieuse avec ses parfums de café et de chocolat et je la savoure avec lenteur.
Côté boissons, j’ai bu un peu de champagne en apéritif et de vin blanc à table mais aussi beaucoup d’eau, présentée dans de jolies bouteilles (eh oui, le marketing des fêtes avait frappé !). Car il y avait bien sûr deux verres pour faciliter l’alternance.
Voilà un bon repas, copieux mais sans excès. Il est clair que je n’ai plus faim, que j’ai mangé davantage que d’habitude, mais je ne ressens pas de lourdeur. Pas besoin d’anticiper, dans quelques heures, je ferai le point de ce que mon estomac réclame au dîner. Et, à aucun moment, on ne m’a obligée à manger plus que mon envie, c’est donc à moi qu’il revenait de décider. Je vous souhaite de pouvoir faire de même !
Votre article est tout à fait intéressant en ces temps de fêtes. Ma première réaction est de vous dire que vous avez de la chance d’être entourée de personnes qui savent faire un repas festif ET léger et qui, en plus, n’insistent pas.
Pendant très longtemps j’ai souffert, et je ne suis sans doute pas la seule, des remarques insistantes des différents convives : Allez, reprends en un peu, pour une fois, fais pas la difficile, c’est pas bon ?, c’est tout ce que tu manges ?, …. etc, j’en passe et des meilleures !
Alors oui, je pense comme vous qu’on peut faire un repas festif ET léger, mais c’est parfois une vraie bataille.
Je partage l’opinion de Bonheur du Jour, quelle chance de ne pas avoir des hôtes qui insistent… C’est un peu mon problème : comme j’ai un gros appétit et que je suis connue pour ma gourmandise, on me propose souvent de me resservir, en insistant lourdement. Je travaille actuellement sur mes sensations alimentaires et j’ai appris à décliner mais je crains que ces fêtes de fin d’année ne soient un peu mon challenge personnel ! 😉
je suis toujours en pétard contre mon mari qui insiste très lourdement pour que les gens se resservent..là avec mes nouvelles habitudes je crois qu’il commence à comprendre..
merci pour ces précieux conseils…
@Bonheur du Jour @Septentria sachez que dans ma famille comme dans beaucoup d’autres, on entend souvent « on ne va quand même pas laisser ça..; », « allez, on partage », « il faut terminer », … Bien sûr, ils ont la sagesse de ne pas trop insister. Mais c’est aussi que j’ai appris comme je le suggère à savoir dire non en prenant quelques instants pour écouter ce que me dit mon corps : plus faim, je ne vais pas apprécier, je préfère me réserver pour la suite, … et à formuler mon refus poliment. A vous de jouer et de monter que vous savez apprécier sans vous gaver. Et, discussion que j’ai souvent avec mes patientes qui sont comme vous, @Septentria, il faut aussi accepter d’aller contre sa réputation et de montrer que gourmande ne veut pas dire vorace !
Et rappelez-vous qu’un peu d’excès, c’est bien normal aussi et le corps saura le réguler. Toutefois, c’est dommage quand la sensation de lourdeur post-repas est tellement présente qu’elle gâche le souvenir d’un bon dîner…
@isa, tenez bon, vous êtes sur la bonne route !
Merci pour cette anecdote qui a de quoi faire réfléchir 🙂 J’aime beaucoup l’idée de passer de l’entrée aux légumes, après tout pourquoi pas ? La totalité du repas n’en ai que plus appréciée.
Une très bonne soirée !
Dans la même optique, j’ai conseillé à ma mère cette année, de carrément « se passer de plat ». En fait, d’habitude, il y a les délicieuses et traditionnelles « entrées » (toasts, saumon, foie gras, salades, etc.) puis un plat copieux, puis des desserts. Cette année, le menu sera « buffet froid et chaud » avec divers petits plats dont chacun se sert en quantité qu’il veut, à la manière d’un buffet comme son nom l’indique. Ensuite, dessert.
Ainsi, pas besoin de se forcer. Les années précédentes, les entrées étaient tellement bonnes que plus personne n’avait faim pour le plat, et le dessert était vraiment de trop. Là, du coup, ça va être beaucoup plus libre et le bon dessert maison n’en sera que plus apprécié !
@Audrée, merci, ravie que cela vous donne des idées !
@Estel, ce buffet m’a l’air une excellente idée pour que chacun mange selon sa faim et ses envies. Et le dessert vous dit merci 😉