Repas de fêtes sans stress – un atelier utile et agréable

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Ariane Grumbach - L'art de manger

Fotolia_orane_noel.jpgJeudi, j’animais un atelier en vue des fêtes et des repas en famille ou avec les amis, qui sont en général d’actualité en cette période. Le but était d’enlever du stress à ces moments pour n’en garder que le plaisir d’être ensemble. Je pensais à plusieurs types de stress et les participantes en étaient assez représentatives, dans des styles différents :

– le stress d’organiser, que tout se passe bien, que les invités soient contents, que le menu leur plaise,

– le stress de prendre des kilos en enchaînant sans fin (et sans faim) les repas à rallonge, ou se lâchant car on se restreint le reste du temps,

– le stress de trop manger et d’avoir des suites de repas pénibles,

– le stress d’être mal vu(e) si on dit non trop souvent pour se resservir ou pour refuser un n-ième plat.

On a échangé beaucoup autour de ces sujets ; on a réalisé que, parfois, on se comportait en tant que personne invitante comme les personnes qui nous reçoivent et nous « gavent » ; on a réfléchi aux moyens de faire autrement ; on a passé en revue idées, contraintes, astuces des unes et des autres. Je vous livre quelques pistes :

– ne pas arriver affamé (e) pour ne pas se jeter sur l’apéro et se couper la faim ;

– se renseigner si possible sur le repas pour repérer ses mets favoris et garder « de la place » pour les apprécier (surtout si c’est les desserts qu’on préfère !) ;

– écouter ses envies pour privilégier l’entrée qu’on apprécie le plus (il y en a souvent 2, 3 ou 4) et prendre une moindre quantité (ou pas) des autres,

 – prendre (ou se faire servir) des petites quantités, notamment du plat principal, et ne se resservir que si c’est vraiment délicieux,

– zapper les mets habituels qu’on reverra très probablement, le fromage par exemple (sauf rareté), ou les chocolats qui pourront sûrement attendre quelques jours,

– ne pas se laisser complètement happer par l’ambiance conviviale, manger avec attention, savourer  les aliments pour les apprécier dès les premières bouchées et ne pas avoir à se resservir,

– ne pas avoir peur des aliments « riches », on en mange peu,

– savoir dire non agréablement, en complimentant avec précision sur le plat, si l’on n’a pas envie d’en reprendre,

– faire le point de temps en temps sur ses sensations et ne pas se sentir obligé (e) de manger autant que les autres si l’on n’en a pas envie,

 – après un repas très copieux, attendre si possible le retour de la faim.

 

Claire, spécialiste es fêtes en tous genres m’avait fait le plaisir d’être là et l’atelier l’a fait réfléchir en vue du réveillon qu’elle prépare pour une grande famille. C’est à lire ici.

Merci beaucoup à toutes les participantes pour les échanges riches et sincères.

Visuel copyright Fotolia_Orane

 

5 réponses
  1. Claire
    Claire dit :

    Je ne me considère pas moi comme une « spécialiste de la fête » ! Dans ce domaine, comme dans celui de la cuisine et de la nourriture, il faut aussi écouter ses envies. Mon objectif est seulement de proposer des idées dans lesquelles piocher pour faire « à sa manière » et trouver sa propre voie.
    Moi aussi, j’étais ravie d’assister à cet atelier. Bons repas de fêtes pour tous ! Claire

  2. Hélène
    Hélène dit :

    Après cet atelier très intéressant, je continue mon modeste chemin à petit pas, en essayant d’appliquer les pistes qui me correspondent, et pas seulement pour les fêtes.
    Lors d’un dîner entre amis samedi soir, j’ai pu constater que les échanges que nous avions eu jeudi m’avaient permis d’avoir quelques bons principes en tête et que j’avais autant apprécié la convivialité du repas que si j’avais davantage mangé. Evidemment rien n’est encore spontané car il faut que je réapprenne à écouter mes envies, comme le rappelle justement Claire, mais il y a déjà un petit progrès de mon côté.
    Merci à toutes et bien sûr à Ariane. Bonnes fêtes !

  3. Raphaelle
    Raphaelle dit :

    J’ai beaucoup apprécié l’atelier qui nous a permis de partager chacune nos approches différentes de ces repas de fin d’année, tant du point de vue de l’organisatrice que des convives. Les besoins, les attentes, les réactions s’opposent parfois, et en se mettant à la place les unes des autres, il me semble que l’on comprend mieux, d’une part l’expression de la générosité et de la convivialité qui peut passer par le foisonnement des mets préparés, et d’autre part, le petit appétit de certaines ou la peur (qui peut se transformer en malaise) de ne pas faire honneur (proportionnellement au même petit appétit). Bref, cet atelier, m’a rendu plus sereine pour partir à l’assaut de nouvelles tables bien garnies ! le secret, à mon sens, est effectivement d’écouter ses envies et ses besoins, tout en gardant le sourire et en félicitant (sincèrement !) l’hôte ou l’hôtesse. Ne pas se reservir n’est pas un péché ! ne pas savourer en serait un, à mon sens…..

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