Un abricot rôti, quelle douceur ! (plaisir gourmand du 25 août)
Mercredi midi, déjeuner amical chez « A toutes vapeurs« , un restaurant original près de St Lazare, où tout (ou presque) est cuit dans des petits paniers à la vapeur. Et ne croyez pas que ce soit triste et sans goût. J’y suis déjà allée plusieurs fois car c’est un bon plan pour le déjeuner (d’ailleurs, vite pris d’assaut), les trouvailles gastronomiques pas trop chères étant assez rares dans ce quartier. Il y a des tas de plats appétissants, pleins de saveurs classiques ou exotiques.
Mon plat était du poulet au curry et coco, avec petites rattes et légumes variés. C’était plutôt bon mais pas renversant. En revanche, j’ai adoré le dessert : un abricot rôti au miel et au romarin. En fait, il s’agissait d’abricots tièdes, fondants, juteux et parfumés, cachés sour une petite couche de biscuit type génoise. Un délice gourmand ! (la photo ne lui rend pas justice).
J’adore les fruits cuits et cela m’a donné envie de quelques abricots à traiter pochés, rôtis, en compote, … car je les trouve assez décevants cette année au naturel.
A toutes vapeurs, 7 rue de l’Isly, Paris 8ème, 01 44 90 95 75
NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne chaque jour un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez une recette détaillée, une adresse,… ou faire une suggestion gourmande.
J’ai eu le plaisir – et l’honneur – de partager ce déjeuner, près de la gare St Lazare. L’avantage, lorqu’on déjeune avec Ariane Grumbach, c’est que la conversation est à l’unisson des plats qu’elle vous fait découvrir : variée, surprenante, stimulante et…délicieuse !
Imaginez que vous voguiez quelque part au large du Japon, puis, qu’au battement d’aile d’une mouette aperçue d’un clignement d’oeil, vous soyez entraîné sur les sentiers « lumineux » (!) de la méthode Schopenhauer d’un certain Irvin Yalom…c’est l’apéritif.
Vous passez au plat de résistance sans vous défendre trop et, évoquez les péripéties des carrières urbaines de cadres remplis de stress et de quêtes sans fin. Chemins croisés, vies qui se cherchent et se trouvent parfois, corps et esprits qui ne se respectent pas assez.
Alors le dessert survient, comme pour vous dire que la fête n’est pas finie, que le meilleur a été gardé pour la faim, qu’il y a toujours de la lumière au bout du chemin : caramel et ananas, mélange de suave et de piquant, intensité et douceur, ce que la vie nous réserve est vraiment étonnant…
Décidément, c’est vrai : on en redemande !
Waouh Xavier, quelle éloquence, quel style ! Merci de ta compagnie piquante et gourmande et à bientôt.